Il y a des jeux qui ne se prennent pas la tête, et ne prétendent pas être ce qu’ils ne sont pas. Et franchement, ca fait du bien. Accroché fièrement à sa philosophie entièrement arcade, Pure est LA bonne surprise de la rentrée !
Développé par le studio anglais Black Rock Studio (Moto GP2, ATV Offroad) et distribué par Disney, Pure est un jeu de courses de Quad. Au nouveau Mexique ou en bordure du lac de Garda, vous participerez à des courses contre 15 adversaires, sur une trentaine de tracés différents.
3 styles d’épreuves sont disponibles :
- course : 3 tours d’un tracé assez long, fourmillant de tremplins et de raccourcis en tout genre;
- sprint : 5 tours d’un parcours très court, peu accidenté, ou la moindre petite erreur vous prive de la victoire;
- freestyle : une épreuve acrobatique ou vous devez accumuler les figures pour réaliser le meilleur score possible.
Avec son mix entre la course et les acrobaties, Pure est un peu l’enfant caché de Burnout et de Tony Hawk.
A Burnout, il emprunte une vitesse grisante, un boost supersonique et un gameplay favorisant la prise de risque. Il propose également une progression similaire, avec un mode carrière divisé en compétitions, elles-mêmes divisés en étapes. S’il est inutile de tout gagner, il vous faudra tout de même accumuler un certain nombre de points pour passer à l’étape suivante.
De Tony Hawk, il hérite du coté complètement irréaliste des figures (80 acrobaties différentes sont possibles).
Ce mix donne un ensemble très cohérent et incroyablement pêchu.
Autre point parfaitement maitrisé : la personnalisation de vos quads. Libre à vous en effet de construire votre monture de A à Z. Cela vous permet de modifier son apparence, mais aussi ses caractéristiques techniques, et de vous constituer un garage de 10 quads adaptés à des épreuves différentes.
Ajoutez à cela un mode en ligne minimaliste mais terriblement efficace (aucun lag n’est apparu durant mes parties de test), ainsi qu’une bande son adapté bien qu’un peu limitée, et vous obtenez un jeu qui mérite d’y laisser quelques euros.
Seul bémol de taille, la durée de vie est un peu maigrelette. Le jeu n’aurait pas souffert d’un ou deux environnements supplémentaires, et d’un peu de contenu différent (autre chose que des courses à 16, avec par exemple des défis pour apprendre une figure, ou une participation moins anecdotiques des différents personnages). Autre point noir, l’absence d’un mode multijoueur offline.
Pas question en tout cas de bouder mon plaisir, Pure est une excellente surprise au milieu des blockbusters annoncés jusqu’à Noël.
Version testée : Xbox 360.