Dirt premier du nom avait déçu, avec son gameplay bancal et ses voitures savonnettes. La série prend enfin son envol avec l’arrivée de Dirt2, remarquable sur bien des aspects.
Envie de parcourir le monde à travers une multitude de courses plus variées les unes que les autres ? Alors asseyez-vous, mais n’oubliez pas d’attacher votre ceinture !
Djeun’s attitude
Dirt2 est un jeu de course automobile en tous genres. S’éloignant de plus en plus de la série des Colin Mac Rae (même si le jeu porte encore son nom), le jeu s’est américanisé et a tenté de rajeunir. Fini les seules courses de rallye et les pilotes uniquement européens, et place à la diversité des épreuves, aux noms ronflants qui parlent immédiatement aux adolescents (X-Games) et aux idoles américaines branchées : Ken Block (pilote de Rallye), Dave Mirra (champion de BMX), Travis Pastrana (champion de moto free-style)…
Parlons justement de la diversité des épreuves. Dans Dirt2, vous pouvez participer à des rallyes classiques, mais aussi des courses de côte, des épreuves de rally-cross, de rallye-raid, de domination, de « last man standing »… Le tout apporte un dépaysement, évitant l’ennui et la répétition. En effet, chaque course et donc chaque voiture nécessite un pilotage différent d’une autre. Impossible de conduire une Subaru de rallye de la même manière qu’un 4×4 Mitsubishi de rally raid, ou un Buggy. De la fraicheur et du fun au rendez-vous.
Plein les mirettes
S’il y a bien une chose qui saute aux yeux avec Dirt2 c’est le soin apporté à sa réalisation. Absolument tout a été soigné, travaillé, fignolé, bichonné, et cela se voit. La réalisation graphique est tout simplement remarquable. Les véhicules sont parfaitement modélisés et se salissent en temps réel, les environnements sont détaillés et riches, et tout ceci sans aucune saccade ou perte de « framerate ».
De plus d’un point de vue graphique, la gestion des dégâts est très bien retranscrite. Il faut voir votre pare-chocs s’abimer après un choc, trembler à la limite de la rupture pendant quelques kilomètres avant d’enfin se détacher suite à une bosse un peu trop prononcée. Du grand art !
Ajoutez à cela les projections de terre et d’eau, le menu de navigation novateur, l’ambiance générale et vous obtiendrez la conclusion suivante : la réalisation de Dirt2 est haut de gamme, bien au-dessus de la moyenne !
Du fun et rien que du fun
Qu’en est-il du plaisir brut du joueur, pad en main ? Là encore, Dirt2 assure bien plus que l’essentiel. Le gameplay colle ainsi parfaitement à l’esprit général du titre. L’objectif est clairement d’offrir du fun immédiat, sans prise de tête ou manœuvres trop compliqués. Ainsi, la conduite est clairement orientée arcade, à l’opposé total d’un Gran Turismo par exemple. Néanmoins, un certain doigté est nécessaire, et Dirt2 a énormément progressé par rapport à la version précédente. Les freinages sont moins brutaux, les voitures sont un peu plus lourdes, et d’une manière générale, l’inertie est bien mieux définie. On en retire un plaisir de pilotage immédiat, offrant tout de même une marge de progression bien réelle. On notera tout de même que la difficulté est un peu inégale en fonction des épreuves.
Toujours dans l’optique de s’éviter toute frustration, Dirt2 reprend un principe déjà à l’œuvre dans quelques jeux de course : le rembobinage. Vous venez d’exploser votre voiture à cause d’un virage mal négocié, ruinant ainsi votre course ? Pas de soucis, un petit retour en arrière, et vous avez la possibilité de reprendre votre course quelques secondes avant l’accident, comme si rien ne s’était passé.
Un jeu accessible à tous
Dirt2 est classifié 12+ par le système PEGI. Et là, on se demande clairement : pourquoi ? Cette classification est clairement beaucoup trop sévère. Peut-être est-ce du à la bande son du jeu ? Au fait que l’on peut percuter les autres voitures ? C’est en tout cas incompréhensible et ne vous y trompez-pas : Dirt2 est un jeu accessible à tous, enfants y-compris !
Version testée : PS3. Également disponible sur Xbox360, Wii, Psp et DS. Prochainement sur PC.