Si les FPS inondent les rayons des magasins de jeu vidéo, il n’en est pas de même pour les FPS Tactiques. Attendu de pied ferme par toute une armée de fans, Operation Flashpoint Dragon Rising est enfin disponible. Le résultat est-il à la hauteur des espérances ?
1 – Operation Flashpoint Dragon Rising est un jeu de guerre
OPDR est un jeu de guerre dit « tactique », membre de la catégorie assez restreinte des FPS « réalistes ». Ainsi, contrairement à la majorité des FPS actuels, le joueur ne peut survivre après avoir reçu une demi-douzaine de balles et 3 roquettes. Ici, la moindre petite erreur peut être fatale.
Développé par Codemasters, le jeu est disponible depuis début octobre sur Xbox360, PS3 et PC.
2 – Réservé aux adultes
Operation Flashpoint Dragon Rising est classifié 18+ par le système PEGI. Si la violence n’est pas exagérément représentée à l’écran, le thème même du jeu justifie une telle classification. En effet, OPDR est un jeu de guerre, dur et réaliste, et la mort et la violence y occupent une énorme place.
3 – Un conflit entre la Chine et les États-Unis
L’île (fictive) de Kiska, située au nord du Japon, est le cadre d’un conflit opposant la Chine aux États-Unis. Alors sous domination russe, l’île a en effet été envahie par les forces chinoises, attirées par l’incroyable potentiel pétrolifère de Kiska.
Vous êtes un commandant des Forces Spéciales américaines, à la tête d’une petite équipe, et vous devrez participer au conflit en réussissant successivement 11 missions.
4 – L’union fait la force
Comme tout FPS « Tactique », Operation Flashpoint Dragon Rising vous affuble d’équipiers, ici au nombre de trois, censés vous aider. Vous pouvez ainsi à chaque instant leur donner des ordres de mouvement, pour faire diversion, tenir une position, contourner un ennemi.
Sur le papier, cette possibilité donne une véritable profondeur au jeu. Sur le papier seulement. En effet, l’intelligence artificielle du jeu est loin d’être parfaite, et il n’est pas rare de voir vos équipiers se comporter comme des idiots. Entre celui qui restera bloqué derrière un arbre au lieu de le contourner, et celui qui ira courir au milieu des ennemis en donnant l’alerte, les moments d’exaspération sont nombreux.
5 – Des incohérences rédhibitoires
La réalisation d’Operation Flashpoint Dragon Rising est décevante. Certes, les missions se déroulent dans des univers vastes, mais désespérément vides, et la végétation pixellise énormément lorsque l’on s’approche d’un peu trop près.
Mais le plus gênant, c’est incontestablement l’incohérence d’un jeu annoncé comme « réaliste ». Ainsi, alors que vous titubez, blessé par une rafale de fusil mitrailleur, une petite piqure du médecin vous remets complètement sur pied. Mieux, vos équipiers morts au combat se relèveront miraculeusement au passage d’un Checkpoint.
L’histoire de l’IA ça me rappelle Goldeneye sur N64, avec cette godiche de Natalya! C’est quand même abusé de pas avoir réglé le problème dans un jeu où c’est le coeur du gameplay!
Je pense que le test fait ressortir les principales qualités et défauts du soft. J’avoue avoir été souvent frustré pas la bêtise de l’IA mais le vrai problème à mon sens se situe dans la difficulté à pouvoir donner des ordres rapidement. Une fois pris pour cible par l’ennemi, la seule chose à pouvoir faire dans l’immédiat est de se planquer … peut importe ce qui peut arriver à nos compagnons car le temps de trouver l’ordre, « repliez-vous » … on est mort.
Le plus dommage c’est que le Qi de poule des soldats rend impossible toute construction tactique. On se voit obligé de les garder près de nous pour éviter qu’ils fassent les cons. Le gros point positif pour moi c’est la bande son très réussie, un ton de couleur immersif et la liberté offerte lors de la conduite de mission.