Jeu de stratégie basé sur l’univers de Warhammer 40 000 et suite de Dawn of War premier du nom, Dawn of War 2 est sujet à une baisse de prix juste avant Noël. Retour sur la partie solo du meilleur jeu de stratégie en temps réel sorti en 2009.
1 – Dawn of War 2 est un jeu de stratégie en temps réel
Développé par Relic Entertainment et édité par THQ, Dawn of War 2 est un jeu de stratégie en temps réel disponible exclusivement sur PC. Dans ce titre, il vous faudra conduire vos Space Marines, des guerriers futuristes en armure génétiquement modifiés, à la victoire sur les ennemis de l’humanité au cours d’une campagne solo particulièrement bien construite.
2 – Pour public averti
Le jeu est classé 16+ par le système PEGI. Ce classement est justifié tant l’univers de Warhammer 40 000 est sombre, violent et parfois moralement très extrémiste.
3 – Un jeu de tactique en temps réel
Fidèle reproduction graphique du jeu de plateau, Dawn of War 2 reste néanmoins un jeu au concept totalement différent. Il s’agit en effet d’un jeu de stratégie en temps réel, contrairement à Warhammer 40 000 se jouant au tour par tour. Ainsi le but du jeu est de donner des ordres à vos troupes en plein cœur de la bataille pour leur indiquer quoi faire et ou aller afin de les faire triompher. Mais plus qu’un jeu de stratégie, Dawn of War 2 est avant tout un jeu de tactique. En effet les troupes disponibles pour une mission sont choisies avant cette dernière et ne pourront être renforcées pendant son déroulement. Cela pourrait paraître comme un défaut mais c’est au contraire une des plus grandes forces du titre. En effet, beaucoup de jeux de stratégie en temps réel tentent au sein de leur gameplay d’intégrer et de simuler un système économique pour gérer la production des troupes et de leur équipement. En pratique le résultat est souvent particulièrement bancal et toujours superficiel et se retrouve comme un cheveu sur la soupe, servant même dans le pire des cas de faire valoir et de passage obligé avant la bataille qui est sensé être le cœur de ce type de jeu. L’abandon de cette partie gestion a permis au développeur de se concentrer sur l’aspect combat du titre qui est probablement un des plus perfectionné du genre (gestion du moral, des couverts, du placement…).
4 – Un mélange des genres d’une rare maitrise
Cette profondeur tactique aurait pu engendrer une jouabilité confuse, mais Relic a parfaitement esquivé le problème en incitant le joueur à ne se concentrer que sur un nombre très réduit de troupes. Il n’existe que cinq types d’escouade et un seul véhicule pour seulement quatre places disponibles en début de mission. Chaque unité rempli un rôle bien précis comme l’escouade d’assaut, spécialiste du corps à corps ou encore les scouts, spécialistes de l’infiltration. C’est au joueur d’adapter ses forces à l’objectif annoncé de la mission.
Le développeur va même plus loin en faisant en sorte que chaque escouade disponible pour les combats soit unique en son genre et suive le joueur du début à la fin de la campagne, gagnant expérience, compétences et équipement au fil des batailles exactement à la manière d’un Hack’n Slash. L’aspect jeu de rôle light ainsi introduit permet, en plus d’approfondir encore le gameplay, de rendre l’expérience de jeu particulièrement addictive.
5 – Une réalisation technique époustouflante d’efficacité
En plus d’une jouabilité d’une grande profondeur, le jeu bénéficie d’une réalisation particulièrement efficace. Le moteur graphique est une version améliorée de celui du premier jeu et tourne à merveille sur des PC moyens tout en affichant un rendu vraiment convaincant. Les animations des combats sont elles aussi très réussies, particulièrement au corps à corps. Les combattants ne se contentent pas de se taper mécaniquement dessus mais se livrent au contraire des duels très dynamiques avec parades, ripostes, coups spéciaux… En outre la réalisation sonore est très impressionnante et accompagne à merveille la mise en scène parfois véritablement épique de l’action.