J’ai déjà eu l’occasion de parler de Trash Panic lors d’un test pour Filaire. J’en remets une couche, car contre toute attente, ce jeu est ressorti du placard dernièrement et a recommencé à me rendre complètement fou. C’est grave docteur ?
Pour ceux qui ne connaissent pas ce jeu, il s’agit d’un tetris-game assez novateur. L’objectif est de faire tenir dans notre poubelle une grande quantité de déchets, sans que cette poubelle ne déborde. Sauf que la quantité de déchets à caser est monstrueuse, bien trop importante pour tenir entièrement, à priori, dans notre petite poubelle. Reste alors à utiliser les lois de la physique. Par exemple, une vieille ampoule prendra beaucoup moins de place si on la laisse tomber de haut, ce qui aura pour effet de la casser en plusieurs petits morceaux. Mais il est bien évidemment impensable de réaliser la même opération avec une éponge, et on devra se contenter de pester devant la place immense que celle-ci prendra dans notre poubelle.
Les niveaux s’enchainent en modifiant la taille des objets à détruire (des crayons et des gommes, on passe à des bateaux, des immeubles et même des terrains de baseball), et en incluant la possibilité d’utiliser le feu pour bruler tout ce qui peut l’être, ou l’eau et une sorte d’enzyme pour détruire de manière écolo les éléments biodégradables.
La folie guette…
Du gameplay intéressant et surtout, surtout, une difficulté d’un autre temps. Car le jeu est difficile. Très difficile. Trop difficile ? En tout cas, le niveau 5 du mode « plat de résistance » m’a fait hurler devant ma télé, m’obligeant à de nombreux essais (une bonne centaine ?). De quoi s’arracher les cheveux, piquer une crise de nerf, tuer le chat du voisin et massacrer sa propre poubelle de plusieurs coups de hache salvateurs ! Mais ce jeu, tout aussi frustrant qu’il peut être, possède ce petit truc indéfinissable qui fait qu’on ne s’annonce pas vaincu. Et on y retourne, encore et encore, persuadé de pouvoir enfin trouver la solution qui vous permettra de triompher. Bien souvent, en vain…
Et un jour, presque découragé, un peu chanceux, on y arrive. On passe ce satané niveau 5 en remerciant tous les dieux du jeu vidéo. Et on découvre l’imprévu : un niveau 6 bonus, encore plus terrible que le niveau précédent. Là, au bord des larmes, on se retrousse les manches et on s’attaque au morceau tel un alpiniste au pied de l’Everest. Et surtout, on se promet de ne rien lâcher. Car tout renoncement, tout arrêt de la console, nous obligerais la fois d’après à tout recommencer du début. Alors on retrouve des sentiments vécus quelques heures auparavant : on râle, on hurle, on espère, on pleure de désespoir et on manque de peu de fracasser son pad sur la bibliothèque du salon.
Mais les miracles existent. Et le vendredi 29 janvier aux alentours de 18h (oui, la date est importante et mérite de passer à la postérité), l’homme a triomphé de la cruauté implacable de la machine. Oui, ce jour, le niveau 6 a été vaincu, au terme d’un combat épique. Oui, ce jour, le générique de fin a pu être savouré. Oui, l’homme fier a pu regarder du haut de son canapé sa victime, encore agonisante, pousser son dernier soupir.
Joie de courte durée. Se relevant tel un phénix, la machine vient à nouveau me narguer de toute son insolence. Après le « plat de résistance » surgit le « mode enfer ». Et j’envisage sérieusement de demander à me faire interner auprès de l’asile psychiatrique le plus proche pour cause de crises de démences prolongées et de cauchemars incessants…
Trash Panic, disponible sur le Playstation Store, pour environ 5€ (de mémoire).
Ah bah après on se demande pourquoi il neige un peu partout ! Mais vous avez la réponse dans l’article, Steph a enfin FINI un jeu ! mouahahaah
Bon après Flower je testerai ce machin mais bon quand j’allume la PS3 c’est pour jouer à Pain ahahaha