La célèbre série d’Electronic Arts a fêté son dixième anniversaire il y a quelques jours. 10 ans de Sims, de pauses pipis, de « soon soon » et de « cummuns nala », ça se fête !
Lorsque sort le jeu « Les Sims » en février 2000, personne n’imagine qu’un mythe est en train de naitre. Certes son créateur, Will Wright, possède déjà une belle petite renommée en tant que créateur de Sim City, le jeu de gestion urbaine qui a marqué toute une génération de joueurs. Mais avec Les Sims, c’est un phénomène d’une toute autre ampleur qui est en train de débuter.
125 millions d’exemplaires vendus
10 ans plus tard, le succès est historique : 3 versions, des dizaines de disques additionnels, des portages sur consoles et téléphones portables, 125 millions d’exemplaires vendus, 2 milliards et demi de dollars de bénéfice brut ! La franchise bat tous les records. En conquérant principalement les femmes et les adolescentes, le jeu est également en partie à l’origine de l’élargissement du public de joueurs de jeux vidéos, et de la naissance du casual gaming.
Incompris par les hardcore gamers purs et durs qui ne voient en lui que niaiseries, futilités et gameplay inintéressant, le jeu a déjà marqué l’histoire du jeu vidéo. Et mon petit doigt me dit que ce n’est pas près de s’arrêter.
Rencontre avec le « simulus maniacus »
Et à la maison, ca donne quoi ? Et bien je pense tenir un spécimen de « simulus maniacus », espèce assez répandue d’homo sapiens de sexe féminin complètement accro à ce jeu étrange. D’apparence sérieux et civilisé, le « simulus maniacus » connait régulièrement de petites crises passagères, à des dates correspondant parfaitement à la sortie d’une nouvelle extension. Ces crises consistent en une déformation temporaire du langage, et à la répétition de quelques phrases du type « Stééé ! Sims !!! Je veux, je veux, je veux ! »
Le seul remède à ces crises connu à ce jour et l’achat, le plus rapidement possible, du dit disque additionnel.
Vous l’aurez compris, ma femme est complètement accro, et la collection des Sims à la maison, ca donne ca ! Ouille, j’ai mal à la carte bleue !