Maman et passionnée de chevaux, j’ai souvent peur d’en faire trop avec notre petite fille.
Depuis que la petite Florence est née, je ne cesse d’imaginer les balades interminables à cheval dans la forêt ou le maquis avec elle. Mais avant cela, il faut qu’elle veuille monter à cheval et que ça lui plaise. Et c’est là que je perd le contrôle.
Parce qu’un enfant a ses propres envies et ses propres passions. Même si, depuis qu’elle est petite, Florence côtoie les chevaux régulièrement, elle n’est pas la passionnée que j’aurai imaginé qu’elle soit.
Elle a du être une des plus jeune licenciée de la Fédération Française d’Équitation à l’âge de 2 ans. Elle montait à poney, mais sans jamais avoir trop l’envie. Jusqu’à ce qu’elle découvre la peur de se faire mal il y a quelques mois. Elle a pris conscience de la hauteur.
Depuis, elle ne veut plus monter. Cependant, elle a des dizaines de petits poneys en jouet avec lesquels elle joue et ne rechigne pas à brosser ou s’occuper d’un vrai poney.
Vous vous doutez j’espère que je ne la force pas du tout à faire quelque chose qu’elle ne veux pas. Donc elle a arrêté de monter à poney jusqu’à ce qu’elle retrouve une envie de le faire.
Et là les grandes interrogations : est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ? L’ai-je forcée à monter sans m’en rendre compte ? Aura-t-elle un jour envi de monter à cheval ? Est-ce que c’est juste qu’elle n’aime pas ça ? Est-ce que ça peut changer avec le temps ?
Comme vous pouvez le lire, j’ai tendance à me prendre la tête pour des futilités. Parce qu’en fin de compte le tout c’est qu’elle fasse quelque chose qui lui plait et pas forcément quelque chose qui me plait.
Après une recherche approfondie d’activité, Florence a choisi le cirque. Heureusement, une école de cirque s’est monté à Ajaccio, Cirko, et nous l’y avons inscrite. Florence s’est ainsi trouvée une passion et j’avoue que ça lui va comme un gant.
Moi, même si je me suis résignée momentanément à avoir une petite fille complètement accro aux chevaux, je le rêve encore parfois…