Je n’ai pas eu beaucoup le temps de monter ces derniers temps. Du coup je n’avais pas pu terminer correctement mon essai d’étriers K’vall. J’ai enfin pu remonter dimanche. Monsieur Peter of Spain, de son petit nom « Pitpit », sera le deuxième cobaye.
J’ai gardé les étriers K’vall sur une intuition. Je pensais qu’ils allaient m’être utiles. Cette intuition a été vite validée dimanche. Peter of Spain, pur sang anglais dont le petit nom est Pitpit, a la fâcheuse habitude de faire des sauts de moutons, voire donner des coups de culs, au gré de son humeur.
Le Pitpit étant peu monté ces temps ci, j’avoue avoir eu peur pour ma cheville (entorse toute fraîche). Mais, armée des étriers K’vall, je suis tout de même montée.
Même si je n’ai pas beaucoup monté avec ces étriers, je suis plus à l’aise que les premières fois. Je trouve facilement ma position. J’ai du monter d’un trou l’arrière de la semelle pour trouver une plus grande stabilité en équilibre. Le plancher est donc maintenant plus proche de l’horizontale.
L’échauffement de Pitpit passe par une phase de décontraction. Tant qu’il n’est pas décontracté il fait un peu l’andouille. Mais tout en gentillesse.
Au trot, il met sa tête entre les antérieurs tout seul (genre hyperflexion). J’essaie donc de lui faire engager ses postérieurs, histoire qu’il se redresse un peu. Mais bon, Peter n’étant pas tout jeune et ayant eu une vie mouvementée, tout est pesé et mesuré… Heureusement, il a connu Séverine, sa dernière cavalière, avec qui il a énormément progressé vers la décontraction. Je n’ai donc pas trop de mal a le mettre dans une attitude correcte.
Après quelques grands cercles au trot, me voilà partie au galop. Et je ne suis pas déçue par le maître des sauts de moutons. Mais, il ne pensait pas que je ne le gênes si peu.
Dès le premier saut de mouton, je me suis mise en équilibre, et je l’ai laissé faire tout en lui demandant d’avancer. Du coup les sauts de moutons sont restés légers et il s’est calmé tout seul. Moi de mon coté, aucune douleur ou contraction (ce qui était le cas avant avec les étriers « normaux »). Pitpit a donc travaillé dans le calme. Ce qui n’aurait surement pas été le cas avec mes anciens étriers. Je me suis même permis de lui faire effectuer quelques épaules en dedans.
En effet, comme je le disais aux cavalières présentes au club à ce moment là, je n’ai plus du tout la décontraction d’antan à cheval. Ne montant pas régulièrement, j’ai tendance à vite être crispée, déséquilibrée et du coup gêner les mouvement des chevaux. Je suis aussi brouillonne dans mes demandes.
Avec les étriers K’vall mon assiette est « assistée ». Du coup je souffre moins au niveau des cuisses (je ne me crispe pas). Et mes demandes sont plus claires.
Dans l’état actuel des choses, c’est parfait pour moi. Peut-être qu’en montant plus régulièrement je les abandonnerai pour revenir à des étriers standards. Mais là, ma décontraction est telle qu’elle est communicative au cheval. Et pour des chevaux comme Pitpit, qui sont vite contractés, je trouve les étriers K’vall parfait pour moi.