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Jeu vidéo

Les jeux vidéo ont-ils une date de péremption ?

Stephane
Mis à jour le 3 mai 2010
Par Stephane Publié le 3 mai 2010
7 minutes de lecture
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Chaque année c’est la même chose. Lorsque sortent les déclinaisons annuelles de Fifa, de PES, de NBA 2k, elles enterrent immédiatement les versions précédentes. Ainsi, les jeux vidéo auraient une date limite de consommation ?

Soyons honnêtes avec nous-mêmes : qui joue encore à Fifa08, à Halo 2, ou à Final Fantasy XI, à l’exception d’une toute petite poignée de fans, d’une petite catégorie de joueurs fétichistes, ou tout simplement de joueurs pauvres ?
Pourtant, ces jeux ont été des références, adulés par la critique, adoubés par les joueurs. Ces titres se sont vendus à des millions d’exemplaires, et font déjà partie de l’histoire du jeu vidéo. Mais à l’inverse de la musique, de la littérature, ou du cinéma, le jeu vidéo enterre très vite ses œuvres majeures. Filez donc au magasin multimédia le plus proche de chez vous, et cherchez à acquérir un livre de Balzac, un disque des Beatles, un film d’Hitchcock et un exemplaire de Civilization, premier du nom. A mon avis, vous ferez un 3 sur 4.

J’entends déjà quelques lecteurs crier derrière leur PC (oui je sais, j’ai l’ouïe très fine) : malheureux, tu oublies le phénomène du moment, le retro-gaming. Non, je ne l’oublie absolument pas, mais ce phénomène ne rentre pas du tout dans mon propos. Je mets de coté, volontairement, toute notion de nostalgie, composante essentielle du retro-gaming. En effet, il est parfois bon de regouter à un jeu qui nous a laissé de merveilleux souvenirs, et le retro-gaming remplit parfaitement cette tache. En revanche, quelle proportion de joueur va découvrir un jeu sorti il y a plus de 5 ans, à part là encore une infime minorité, et les joueurs Mac et Linux… (oh ça va, je blague…) ?

La course technologique effrénée rend le vieux matériel obsolète

Pourquoi le jeu vidéo a-t-il autant de mal à survivre à l’épreuve du temps ? La technique et la course technologique bien sûr. Pas faux. Un jeu vidéo, daté de quelques années, est en effet confronté à deux problèmes majeurs :

  1. Il a pris un coup de vieux. La rétine du joueur moderne est trop bien habituée, et la course technologique rend nos jeux plus beaux d’année en année. Qui a joué à God of War 3 ou à Uncharted 2 trouvera bien fade un ICO ou un Fable, pourtant sublimes en leur temps.
  2. Il est souvent injouable. C’est bien beau le progrès, mais pour jouer à un jeu PS1, il faut encore posséder une PS1 en état de marche. Quant aux jeux PC, entre la disparition des disquettes, les problèmes de compatibilité Windows et les machines surpuissantes d’aujourd’hui qui rendent injouables les jeux d’hier, le tableau n’est pas beaucoup plus reluisant.

Mais est-ce vraiment la seule raison ? Le jeu vidéo n’est-t-il pas tout simplement un loisir jetable ? A peine fini, déjà à la poubelle ? A chaque nouvelle sortie c’est la même chose : tel jeu est révolutionnaire, plus beau, plus immersif, plus tout. Cette fois c’est sur, c’est le jeu qu’il vous faut ! D’ailleurs la rejouabilité est énorme, vous en aurez pour votre argent ! D’ailleurs tout le monde succombe, les chiffres de vente sont énormes, les parties online se multiplient, le jeu est devenu une référence… caduque et dépassée 6 mois plus tard. Le jeu vidéo est à l’art ce que le Boys Band est à la musique : un produit jetable !

Une seule compagnie se démarque dans cette surenchère perpétuelle, et sans surprises, c’est Nintendo. Munis de consoles dépassées techniquement, donc peu armées pour faire face au principe de surenchère graphique, Nintendo a décidé de capitaliser un maximum sur chacun de ses jeux, et de leur accorder une durée de vie bien plus longue que n’importe quel autre produit du marché. Qui d’autre peut ainsi se vanter de continuer à matraquer la télévision de spots concernant des produits sortis depuis plus d’un an ? Pari gagné. Mario Kart, Mario Galaxy et consorts se vendent par palette, des années après leur date de sortie. Impressionnant.

Jeu vidéo, art jetable ?

Le jeu vidéo sera vraiment considéré comme un art, si des jeux comme Tetris, Space Invaders, Beyond Good & Evil ou encore Ico restent jouables dans 10, 15, 20 ans. Si, quelle que soit l’époque, il soit possible de se plonger dans Lost Odyssey comme il est aujourd’hui possible de se plonger dans Orange mécanique. Le jeu vidéo sera considéré comme un art si des œuvres survivent à l’épreuve du temps, deviennent intemporelles, et sont appréciés par des joueurs de génération différente.
On tente souvent de comparer le jeu vidéo au cinéma, à tord à mon avis. Car aujourd’hui, un jeu vidéo doit pour moi être comparé à une émission de télé quelconque. A la limite, les jeux les plus ambitieux et réussis peuvent tenir la comparaison avec une bonne série télé. Mais à rien d’autre. Une fois le jeu consommé, on passe à autre chose, et il est rare qu’on y revienne. Ce n’est pas pour rien si plusieurs jeux, et pas des moindres (Alan Wake, Heavy Rain, Fable…) sont scénarisés tels une série télé, ou adoptent leur modèle économique (paiement à l’épisode).

Il reste du chemin à parcourir avant que le jeu vidéo ne gagne définitivement son statut de 10e art. Mais au fond, est-ce si important ? Les séries télés, considérées comme un art mineur pour réalisateurs privés de cinéma, ont dernièrement fait preuve de qualité d’écriture et d’innovation hors normes, afin de donner un plaisir incroyable au téléspectateur. Si le jeu vidéo continue d’innover, de me faire rêver, de me défouler, de me procurer du plaisir tout en restant considéré comme un art mineur ou une activité pour adolescent attardé, personnellement je signe des deux mains de suite !

TAGS : alan wake, art, classique, fifa, halo, heavy rain, jeu video, retro gaming
Stephane 3 mai 2010
Par Stephane
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"Papa" de la famille de geeks, ancien président des associations "Virtual Sports" et "Nustrale Gaming", je suis tombé dans la potion magique du jeu vidéo et de la culture geek dès mon plus jeune âge. Je tente de faire partager cette passion sur le net depuis plus de 25 ans.
7 Commentaires
  • Djou dit :
    3 mai 2010 à 15h37

    Entre BDL et toi, vous me mettez la pression avec des articles aussi costauds!

    Contrairement à toi je pense que le cinéma est un bon point de comparaison pour le jeu vidéo, parce qu’il sont tous les deux des arts récents et surtout parce qu’ils sont intrinsèquement liés à la technique et à la technologie. Et le jeu vidéo souffre justement de cette comparaison parce qu’il est moins mature, parce qu’il est régit par d’autres codes (cf http://www.ludomaniaque.fr/post/201…) , et par ce qu’il passe par les cases « jeu » et « bien commercial » avant d’être considéré comme une production artistique. Est-ce que quelque chose produit sans volonté artistique peut constituer un art?
    Le côté jetable du JV est dû à mon avis dû à la logique terre à terre de l’industrie qui allie technique et commerce. En ce sens c’est plus un symptôme qu’une cause.

    Avant de devenir un art, le jeu vidéo va devoir trouver des gens décidés à en faire un art!

    Répondre
  • BDL dit :
    3 mai 2010 à 15h45

    Bein en fait la réponse, à mon sens hein, je fais que donner mon avis, est double :

    – Problème du support

    Ça tu le dis très bien dans ton article, pour jouer à un jeu il faut support adéquat, alors que pour une peinture, il suffit d’avoir conservé un tableau et des yeux.

    bon maintenant ça pose un autre problème tout ça :

    – Pourquoi finalement on ne conserve pas ces supports pour rejouer à ces anciens jeux ?

    A mon sens ça rentre complètement dans le cadre que le jeu vidéo est un art balbutiant. A mon avis les titres des années 80 et du début des années 90 sont au jeu vidéo ce que les peintures rupestres sont à la peinture et les touts premiers films muets au cinéma. C’est rigolo pour le coté rétro mais l’intérêt est un peu superficiel.

    Après ça rejoint aussi ce que je dis d’un point de vue courant artistique. En considérant que chaque type de gameplay est un courant artistique distinct, bein c’est simple, le jeu vidéo est trop jeune pour avoir fait le tour d’un courant artistique. Donc chaque nouveau jeu porte la réflexion sur le gameplay un peu plus loin et rend finalement un peu obsolète les derniers (même si tout cela reste encore très subjectif et sujet à beaucoup de nuance). Alors c’est sur on aimera y retourner, mais ça sera pas le pied non plus.

    Alors par contre il y a quand même un genre de gameplay qui appuie ce que je dis, un gameplay qui n’existe quasiment plus aujourd’hui et un des plus vieux qui existe : celui des jeux plate forme 2D.
    C’est un genre qu’on a complètement laissé tomber car finalement on en avait fait le tour. Et bein je me suis surpris à acheter un mégadrive uniquement pour jouer à ce genre de jeu, qu’on ne retrouve plus, et uniquement aux référence de ce genre de jeu (genre Aladdin qui reste à mon sens le meilleur)
    Et la ou c’est encore plus intéressant, c’est que ce type de gameplay refait surface, mais en apportant une nouvelle réflexion sur l’interaction avec l’univers (Braid en est le plus parfait exemple), comme une nouvelle mouvance dans ce courant artistique.

    enfin bref les jeux vidéo c’est génial

    Répondre
    • David B. dit :
      19 mai 2011 à 18h05

      D’accord pour la 2D.

      J’ai déniché une PS1 en état de marche pour une bouchée de pain, et j’ai pu rejouer à Rayman l’original, avant qu’il soit affublé de ces stupides lapins. Le pied !

      Répondre
  • AlbanX dit :
    4 mai 2010 à 16h34

    Décidemment, ce site nous offre des articles bien muris sur des sujets qui sortent des sentiers battus – à mort – par les confrères.
    Merci Lulu J

    Du coup je suis en accord avec presque tout ce que tu dis. Oui, presque.

    Enfin quoi, pourquoi remettre le couvert sur le thème « le jeu est-il un ART » ?
    On peut comparer le JV avec le cinéma ou la télé parce qu’ils sont un bien de consommation culturelle (ce qui est déjà pas mal). Donc oui comparons. Mais, pitié, pas encore cette histoire d’art ou pas d’art.

    D’abord, comme tu le dis à la fin de ton papier, OSEF. Et ca devrait suffire.

    Mais aussi, et surtout, pourquoi le JV serait un art ?
    Je m’explique : si le JV était un art, pourquoi le J tout court, le jeu n’en serait-il pas un ?
    Quelle différence entre un JV et un jeu ? Le jeu est un système de gameplay (ben oui) lui aussi habillé de création scénaristique, graphique, technique. Un jeu raconte lui aussi une histoire. Il plonge également le joueur dans un univers. Il a des règles.
    Une course de petit chevaux réclame un gameplay et une création (plateau, pions, règles, etc.). Les échecs sont une sublime réussite (héhé) de création visuelle (le damier, les pièces). Un jeu de plateau à la Warhammer est une merveille de réalisation aussi. Un jeu de Tarot ancien peut être subliment illustré, voir par un artiste reconnu. Et pourtant.

    Alors le jeu c’est un art ? Je parie que vous en êtes moins persuadés.

    Comme dans beaucoup beaucoup d’autres créations humaines, il y a de l’art dans un jeu vidéo. Et ca devrait suffire aussi.

    Bon c’était un gros aparté. Le plus important reste que cet article est bon comme son sujet et que vivement le prochain.
    Longue vie à Ludomaniaque.

    Répondre
  • Steph dit :
    5 mai 2010 à 15h59

    Et bien, ce jour est à marquer d’une pierre blanche mon ptit Alban. En effet :

    1 – Tu passes par ici. Pfiouuuu, il se passe quoi, tu joues plus à MAG ? 😉
    2 – Tu laisses un commentaire. Et bien, toi qui ne laisses personne profiter de ton talent d’écriture, j’me sens incroyablement flatté!
    3 – Tu es presque d’accord avec moi ? Alors là, ce sont tous mes repères qui s’envolent d’un coup. J’me sens perdu!!!

    PS : Oui, ce commentaire est complètement inintéressant! 🙂

    Répondre
  • remedy dit :
    16 novembre 2010 à 16h12

    Article très bien écrit et argumenté.
    En y repensant, je ne joue pas beaucoup et la rejouabilité de jeux finis ou non même avec du contenu online ou des défis en plus ne me prolonge pas tant que cela la durée de vie du jeu.
    Le jeu vidéo à cause de son public visé (gamersà aimant la technologie devient vite obsolète et l’autre public les casuals sont par essence occasionnels.

    Répondre
  • David B. dit :
    19 mai 2011 à 18h22

    Bel article !

    J’ai un pote qui joue encore à PES 5 non pas parce qu’il est pauvre (radin à la limite), ni particulièrement fan. C’est juste qu’il déteste le gameplay des suivants. Alors pour moi, ce jeu a atteint la date limite de consommation, c’est clair ! Pas pour lui.

    Pourtant, d’autres jeux, tels Dark Cloud/Dark Chronicle, certains jeux de sport (Virtua Tennis 2, les Gran Turismo etc.), peuvent se jouer et se rejouer et encore se rejouer, à mon avis. Seul ou à plusieurs.

    Après, pour la question de l’art, c’est sûr que pour qu’il y ait art, il faut une volonté de création autre que commerciale. Que le jeu vidéo ne soit pas fait principalement pour la vente… Un « bon » écrivain, avant d’être publié, pourquoi il écrit ? Punaise, si c’était juste pour être payé, il irait à l’usine, je crois. Idem pour le musicien, le photographe, le cinéaste, le peintre etc.

    Mais bon, oui, comme dit plus haut, OSEF un peu, en fait.

    PS : une faute s’est glissé dans ton article. « A tort », et non pas à tord. 😉

    Vive les pokémons !

    Bonne continuation.

    Répondre

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