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Mass Effect 1 & 2 : Bon, et le 3 c’est pour quand ?

Djou
Mis à jour le 4 mai 2010
Par Djou Publié le 4 mai 2010
11 minutes de lecture
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C’est l’histoire d’un jeu acheté le jour de sa sortie tellement tout le monde disait qu’il était trop bien. Mais c’est aussi l’histoire d’un mec trop pris par  World of Warcraft et qui a lâché l’histoire de Mass Effect 1 au bout de seulement 1h de jeu. La moralité de l’histoire c’est que le même mec a ressorti le jeu du placard en Février 2010, a acheté le 2e et s’est réveillé 80h plus tard, sur le cul.

Cela paraît difficile de parler de Mass Effect et de sa suite dans un même article tant les gameplays des deux jeux semblent différents au premier abord, mais pourtant, c’est ce qu’on va essayer de faire (et ouais, on est des fous). Car le point principal est que ces deux jeux amènent à se poser une petite question (oui encore une, mais après c’est terminé, promis) : qu’est ce qui définit un jeu de rôle sur PC / Console ?

Prenons les choses dans l’ordre, dans le premier Mass Effect, vous prenez les commandes du commandant Shepard. Ce personnage, déjà, vous le paramétrez comme vous voulez : physiquement dans un premier temps puis d’un point de vue combat en lui associant une classe qui définit ses aptitudes à manier les différentes armes ainsi que les pouvoirs psychiques et technologiques dont il disposera.

D’un point de vue gameplay, les combats se veulent un peu repompés sur les TPS (Third Person Shooter) comme Gears of War et offrent des phases de shoot pas forcément inspirées où les caractéristiques du personnage influent bien plus que l’aptitude du joueur à aligner le viseur sur la cible. En remplissant ses missions et en tuant ses adversaires, Shepard deviendra plus fort et mieux équipé, enfin bref, ici rien que du classique. Cependant on peut déjà noter l’envie pas encore totalement assumée des développeurs de transformer leur jeu en véritable jeu d’action, mais nous y reviendrons.

Non la force du premier épisode de la série est de dévoiler probablement le plus fort potentiel d’immersion jamais vu dans un jeu vidéo. Cela passe par deux choses : la qualité de l’écriture des dialogues et la cohérence de l’univers.

Mass Effect, jeu à la troisième personne au sens propre du terme

Prenons l’exemple de Half Life 2. Dans ce jeu, vous incarnez Gordon Freeman, et beaucoup de gens ont reproché le mutisme intégral du personnage tout au long de l’aventure. C’est à mon sens ne pas comprendre le potentiel immersif du jeu. Car depuis votre PC, si vous ne pouvez pas vous adresser aux protagonistes du jeu vous-même, et bien Gordon Freeman ne pourra pas le faire, il est limité également par votre champ d’action à vous. De même on a aussi beaucoup critiqué le coté cryptique du scénario, et c’est encore une fois preuve du génie de Valve dans l’écriture de son jeu. Car là encore jamais vous n’en savez plus sur l’histoire que Gordon lui-même, vous êtes pris avec votre personnage dans l’aventure sans que jamais vous ne puissiez en comprendre plus. Il n’y a jamais une scène à la con où sur un travelling cinématographique un protagoniste quelconque viendrait expliquer au joueur le pourquoi du comment de l’histoire. Car jamais vous ne quittez la première personne, jamais vous ne sortez du corps de Freeman et en cela c’est probablement un des seuls jeux à la première personne au sens propre du terme. A titre de comparaison, ce titre rejoint un peu les exemples de Blair Witch ou plus récemment Cloverfield dans le cas du cinéma. Et si Half Life 2 peut être considéré comme le jeu à la première personne ultime d’un point de vue de l’immersion (pour passer au stade suivant, on attendra les jeux où l’on pourra parler aux protagonistes par micro), Mass Effect est lui l’apothéose du jeu à la 3e personne au sens propre du terme. Ici vous ne vivez pas à la place de votre personnage mais vous le faites vivre en restant au plus près de lui. Ceci est notamment possible grâce à un système de dialogue incroyablement novateur.

Pourtant à première vue la différence avec un système classique est peu évidente mais elle se révèle en fait incroyablement subtile. Dans un système de dialogue classique vous êtes à la merci d’un mécanisme bâtard vous faisant choisir parmi plusieurs répliques. Or ce genre de systèmes nous laisse en permanence le cul entre deux chaises entre immersion dans le personnage (car vous choisissez exactement ce qu’il dit) et à coté du personnage (car vous le regardez faire et ce n’est pas vous qui parlez). Dans Mass Effect le système ne fonctionne pas ainsi, lors des dialogues, il n’est possible de répondre que de trois façons différentes qui sont toujours les mêmes : compassionnelle, neutre et pragmatique. La grande force de ce système est qu’à aucun moment le dialogue qui va suivre n’est dévoilé, seul le fond de la pensée du personnage est indiqué dans le choix que vous faites, après c’est Shepard qui part tout seul (et souvent en freestyle). Cela donne des scènes qui, en plus d’être souvent drôles et particulièrement bien écrites, sont souvent surprenantes par le ton qui est adopté. Mais surtout vous agissez finalement comme la conscience du personnage, vous l’accompagnez et observez les conséquences des orientations que vous lui donnez, ce qui donne à l’expérience de jeu une cohérence incroyable.

En outre Shepard évolue dans un univers particulièrement réaliste. Je parlais plus haut des trois types de réponses que Shepard pouvaient donner lors d’un dialogue et les termes adoptés ne sont pas innocents. En effet dans les jeux de rôles, on peut être méchant, gentil ou entre les deux. Dans Mass Effect, vous êtes simplement humain, les auteurs du jeu ont réussi à rendre énormément de subtilité et à enlever une grosse part de manichéisme au jeu. Personne n’est gentil, personne n’est méchant, chaque individu, chaque race a ses motivations, ses objectifs et des raisons toujours crédibles de les mener à bien. En plus de ça, le travail de création sur le background du jeu est très fouillé, chaque recoin de l’univers recèle une part d’histoire, chaque planète a son petit descriptif. De plus, chaque choix fait pendant le jeu pourra avoir des conséquences drastiques sur le monde qui vous entoure (et ces choix vous suivront dans le 2e épisode si vous choisissez de continuer avec le même personnage). Le résultat donne un monde évolutif, très dense et réaliste qui renforce encore le sentiment d’immersion dans le jeu.

Mass Effect 2, l’évolution dans la continuité

Je ne rentrerais pas plus dans les détails pour pouvoir me focaliser un peu plus du 2e opus de la série. Celui-là a énormément surpris, pas forcément par la qualité de son écriture et de sa mise en scène, calqués sur le modèle du premier, mais plus par son gameplay. Car dans le 2, exit la fiche de personnage (enfin dans une grande partie), exit l’inventaire, exit les compétences qui influent sur la capacité du personnage à viser et les dégâts qu’il fait. Ici on peut toujours faire évoluer son personnage via l’expérience, mais cela ne sert qu’à débloquer des compétences utilisables en combat et quelques bonus passifs pas forcément fondamentaux. Le jeu s’assume beaucoup plus que le premier comme un jeu d’action à la troisième personne dont le gameplay ressemblerait trait pour trait à celui d’un Gears of War.

Donc pour le coup, une question se pose, peut on encore parler de jeu de rôle ? Car les codes de ce genre de jeux ont été utilisés tellement de fois qu’ils sont un peu rentrés dans la conscience collective. Mais finalement, un jeu de rôle c’est quoi ? Une fiche de personnage ? Des compétences et des caractéristiques ? Des combats régis par des jets de dés ? Ou alors est-ce que c’est plutôt le fait de façonner un personnage à l’image que l’on veut (de se façonner un rôle dans le monde du jeu finalement) et de le faire évoluer dans un univers travaillé, cohérent et immersif ? Finalement, peu importe le gameplay des combats, peu importe la façon dont on navigue dans l’univers et peu importe la façon dont tout l’ensemble est enrobé techniquement. Ce qui à mon sens définit un bon jeu de rôle c’est avant tout la qualité de son univers et l’importance de son potentiel d’immersion (notamment par les dialogues) qui favorisent l’identification au rôle que l’on joue dans l’histoire. Et en cela les deux premiers opus de Mass Effect représentent ce qui s’est fait de mieux en termes de jeu de rôle depuis bien longtemps.

TAGS : bioware, jeu de role, jeu video, mass effect, pc, rpg, test
Djou 4 mai 2010
2 Commentaires
  • Steph dit :
    5 mai 2010 à 11h00

    Article très intéressant à propos d’un jeu qui m’est cher. J’ai adoré Mass Effect premier du nom, et pourtant je n’ai pas acheté le second.

    Car je ne suis pas d’accord du tout avec toi sur la notion de RPG. Pour moi, un RPG est synonyme de levelling, de points de caractéristiques, d’amélioration de stuff et de compétence. Ce n’est pas simplement un jeu avec une belle histoire et un univers cohérent.

    Si tu va par là, Heavy Rain est un RPG, Prince of Persia est un RPG, Gears of War est un RPG…
    J’avais d’ailleurs écris il y a quelques temps ma définition du RPG sur Filaire : http://www.filaire.fr/index.php/pos…

    Pour en revenir à Mass Effect, c’est justement l’abandon de ce coté RPG qui me fait passer à coté du 2. Les combats du 1 étant pour moi l’aspect le plus raté du jeu, je n’ai pas envie de ne retrouver que ca pour cette suite clairement orientée third person shooter.

    Répondre
  • BDL dit :
    5 mai 2010 à 12h06

    Le point principal que j’essaye de faire passer est que pour un RPG, l’immersion dans ou avec le personnage est importante. Et cette immersion passe par une interactivité avec l’univers qui dépasse les simples combats ou les fait de sauter de plate forme en plate forme. En l’occurrence les dialogues sont particulièrement importants et donc si a mon sens Heavy Rain pourrait sans soucis être qualifié de RPG, Gears of War ou Prince of Persia pour citer tes exemples ne pourrait l’être en aucun cas.

    Répondre

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