Le nouveau clip de Camelia Jordana va faire rêver plus d’un cavalier… En effet, la jeune chanteuse monte à cheval dans Paris!
Camelia Jordana, demi finaliste de « La nouvelle star » saison 2009, nous propose une version « urbaine » de sa chanson Calamity Jane.
Loin du far west et des cow-boys, elle se retrouve à cheval en plein Paris !
J’adore le concept !
Je ne pense pas être la seule qui trouve l’idée géniale… Seule, à cheval, dans les rues de Paris ce doit être une expérience assez dingue.
Voici, pour vous, la vidéo officielle du clip : http://www.youtube.com/watch?v=Yc94eZY_q6M
C’est le bon moment de vous raconter mon petit exploit personnel de jeunesse…
Quand j’étais plus jeune un de mes rêves farfelus (j’en avais et j’en ai toujours plein en réserve) était d’aller à Ajaccio (ma grande ville à moi) à cheval.
Il y avait bien des manifestations organisées, à l’occasion de la journée du cheval, par les centres équestres de la région, mais à chaque fois je n’ai pas pu y participer. Qu’à cela ne tienne !
Un jour, au culot, j’ai demandé à mes parents d’emmener mon cheval (Mill Bone à l’époque) en van jusqu’à Ajaccio et de faire une petite portion de route à cheval…
Le prétexte que j’ai donné à mes parents était que je voulais faire plaisir à mon grand père en allant le voir au bar PMU qu’il fréquentait (et me faire plaisir au passage). Il était passionné de courses de chevaux et allait tous les matins faire sa grille avec ses copains et jouer à la belote.
Lorsque mes parents m’ont dit « OUI », j’ai sauté de joie et me suis mise à imaginer la scène des centaines de fois dans ma tête.
Le bar étant sur une route assez fréquentée, nous avons imaginé un itinéraire assez court pour ne pas créer d’accident…
Me voilà enfin prête pour l’expédition. Le jour choisit était évidemment le jour de la fête du cheval… La jument était bien sur pomponnée comme il se doit…
Arrivée sur le parking, la jument ne savait pas trop ce qui lui arrivait mais était relativement calme (comme peut l’être un pur sang réformé sorti de son enclos). Je ne me suis pas démontée, et même en ayant un peu honte de me retrouver là toute seule (accompagnée de mes parents qui me suivaient en voiture) j’étais fière.
Devant le bar, mon grand père était tout surpris et content de me voir là, à cheval, mais était aussi un peu « gêné » devant ses copains (on est assez timides dans la famille). Après un arrêt qui n’a pas duré trop longtemps, je suis repartie jusqu’au van pour ramener la jument à la maison.
Je me dis souvent que mes parents étaient quand même assez dingues pour céder à ce style de caprices… Et j’en suis toujours autant admirative. J’espère pouvoir faire au moins la moitié de ce qu’ils ont fait pour moi pour la petite Florence. Ce souvenir là reste un des meilleurs moments équestres de ma vie.