Série culte au Japon, Dragon Quest nous propose son 9e opus : « Les sentinelles du firmament ». Jeu de rôle ultra-classique, le titre propose pour la première fois une expérience multi-joueurs. Des centaines d’heures de jeu en perspective ?
Parler de Dragon Quest, c’est parler d’un monument. La série fait parti des plus populaires au Japon, et la sortie d’un nouvel épisode est l’objet d’une véritable hystérie collective inimaginable pour notre culture occidentale, les gens allant jusqu’à poser une journée de congés pour aller se procurer le jeu le jour de la sortie.
Dragon Quest est une série de jeux de rôles qui a marqué l’histoire du genre, installant des mécaniques de gameplay repris par une quantité innombrable de titres concurrents. Avec Final Fantasy, Dragon Quest est LA référence du jeu de rôle au Japon.
Cette série mythique nous offre donc un 9e opus, exclusivement sur Nintendo DS.
Un scénario « oublié » afin d’offrir une expérience multi-joueurs
Vous incarnerez un Célestien, une sorte d’ange invisible du commun des mortels chargé de veiller sur un village. Touchés comme tous vos congénères par un évènement inattendu, vous vous retrouverez sous forme humaine et devrez résoudre quantités de missions et retrouver le chemin du « paradis ».
Bien évidemment, vous rencontrerez en chemin une quantité incroyable de monstres et créatures sauvages qu’il faudra vaincre pour amasser or, expérience et matériel. Pour ce faire, 3 compagnons, réels (via l’option multi-joueurs) ou non pourront vous prêter main forte.
Et voilà comment un scénario tout entier se casse la figure. En effet, l’histoire n’est axée que sur le personnage principal que vous incarnez. Vos compagnons de route « n’existent pas » pour vos interlocuteurs. D’ailleurs ils sont parfaitement interchangeables. Un petit tour à l’auberge principale du jeu, et vous pouvez créer de nouveaux compagnons. Un faux pas qui fera hurler les puristes du jeu de rôle. Les autres continueront à « vivre » l’histoire principale, avec néanmoins un arrière gout dans la bouche. Le prix à payer, à n’en pas douter, pour profiter du multi-joueurs.
Un RPG classique jusqu’au bout des orteils
Le « gameplay » est quant à lui d’un classicisme absolu. Dragon Quest IX est un RPG japonais à l’ancienne, et ca se voit : classes de personnage, combats au tour par tour, montée en niveau très lente, or difficile à obtenir, tout est fait pour allonger artificiellement la durée de vie. La réalisation graphique est une merveille du genre et exploite à merveille les capacités de la console.
Les fans du genre apprécieront sans mesure ce 9e opus de Dragon Quest, classique à souhait, propre sur lui et doté d’une durée de vie dépassant allègrement la centaine d’heures. Les autres passeront très vite leur chemin, lassés par un sentiment de répétitivité propre au genre.
Bien que classé 12+ par le système PEGI, le jeu est accessible aux enfants légèrement plus jeunes. Le jeu est évidemment porté sur la violence et les combats, mais ceux-ci sont représentés à l’écran de manière très soft, et l’univers du jeu est très coloré et enfantin. N’importe quel épisode de dessin animé de type Naruto ou Dragon Ball est de toute façon 100 fois plus violent que Dragon Quest.
Dragon Quest IX : Les sentinelles du firmament est disponible exclusivement sur Nintendo DS et DSi. Le jeu est entièrement traduit en français.
Ce que la presse en pense
- « Dragon Quest IX fait partie de ces oeuvres peaufinées dans leur moindre détail » – 8/10 (Gamekult)
- « Un RPG d’exception ! » – 18/20 (Jeuxvideo.com)