Tout s’achète ! Je n’avais pas pris le temps de réfléchir aux nouveaux noms des compétitions équestres… Laissez moi vous en parler…
Dernièrement se sont tenus les Jeux équestres mondiaux, enfin, je devrais dire les Alltech FEI World games… Il y a eu aussi le Prix Quatar – Arc de Triomphe et au mois de janvier le Prix d’Amérique Marionnaud.
Toutes ces compétitions (mais il en existe des centaines d’autres, pas que dans le domaine du cheval) ont un point commun : un mot étrange s’est glissé dans les titres de ces compétitions, le SPONSOR.
Pas n’importe lequel, celui qui a donné suffisamment d’argent pour « déformer » le nom de la compétition. « Grand bien leur fasse » me direz vous… Eh bien moi ça me gêne. Je relativise tout de même lorsque le sponsor « se cache » derrière le nom principal de la compétition comme la marque Marionnaud. Mais le mal est fait. En tout cas je ne le vis pas parfaitement sereinement.
Il existera peut-être un jour un « Taillefine Prix du Jockey Club », un « Liliane Bettencourt Prix du Président de la République » ou le « Peugeot Mondial du Lion d’angers »…
Tout ça pour dire que oui avoir un sponsor c’est bien ! Ça permet de faire survivre des compétitions ou des athlètes.
Ce n’est pas pour autant que l’on doit céder une part de son identité pour satisfaire le besoin de reconnaissance et de visibilité du sponsor…
J’aimerai bien connaitre vos avis. Est-ce que c’est moi qui suit vieux jeu…?
Bonjour,
ça me fait plaisir de lire un tel billet, parce que je trouve ça aussi gênant quand le nom d’une compétition est changé. Et alors quand le nom du sponsor passe carrément devant le nom traditionnel de l’évènement, je me dis qu’on est peut être dans le « trop loin » du rapport « compétition / sponsor ». Quand le prix de l’Arc devient le « Quatar prix de l’Arc de Triomphe » (je précise que « Quatar » est le premier mot de la dénomination du prix), je trouve que ça va trop loin, parce que ça dénature l’identité même de ce prix.
J’imagine bien les sommes qui sont en jeu pour obtenir ce genre de privilège, mais il y a quand même une limite à l’influence du sponsoring. Tout ne devrait pas être « achetable ».
Cet appel restera certainement sans grand écho, mais ça fait quand même du bien de se dire qu’on n’est pas le seul à le penser.
Et 2 vieux jeu, 2 !
Je suis contente d’avoir trouvé un lecteur ayant apprécié le billet. Je commençais à me dire que je suis un peu trop conventionnelle… 😉
Dans tous les cas je reste attentive à l’évolution des appellations des concours et compétitions. Peut-être qu’un jour les têtes pensantes et les organisateurs retrouveront la raison, mais j’en doute fortement… 🙂