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Bulletstorm

Djou
Mis à jour le 17 mars 2011
Par Djou Publié le 17 mars 2011
10 minutes de lecture
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Comme promis il y a quelques jours, voici, pour vous, en exclusivité mondiale (ou presque), mon test du WTF FPS de People Can Fly : Bulletstorm.

Sommaire
Un ti bout, deux ti bouts, trois ti bouts DoudouEt Brian Joubert rencontra Jérome Le BannerLe multi est foireux, le solo est linéaire et pas bien long, et pourtant je me suis éclatéLa polémiquePeople Could Fly

Painkiller ça vous dit quelque chose ? People Can Fly. Et Gears Of War? People Can Fly. Et Unreal ? People Can F… Et non, bien sûr, c’était un vil piège : c’est à Epic Games qu’on doit Unreal. Si je vous parle d’Epic ce n’est pas (seulement) pour étaler mon inculture vidéoludique mais parce que les deux sociétés ont eu la bonne idée de bosser main dans la main sur ce projet. Cette collaboration se traduit notamment par l’utilisation du moteur maison d’Epic, l’Unreal Engine, un bébé robuste dont les preuves ne sont plus à faire.

Bulletstorm est sorti à la fin du mois dernier sur Xbox 360, PS3 et PC. J’ai réalisé ce test à partir de la version Xboîte aimablement fournie par Monsieur Microsoft.

Un ti bout, deux ti bouts, trois ti bouts Doudou

Bulletstorm est un FPS un peu particulier puisque le cœur du gameplay est de tuer ses ennemis, certes, mais avec style. Un jeu de gentlemen donc. Enfin, de gentlemen sanguinaires distribuant les coups de bottes comme un lépreux distribue ses phalanges. On y incarne un type adorable, un noble héros dont la sagesse et le discernement honorent le genre humain. Nan, je déconne, en fait Grayson Hunt est un «drunken space pirate» selon les propres paroles d’un de ses papas virtuels. C’est un gros bourrin, qui tire avant et pose les questions après. Sans doute à cause d’un manque de confiance en soi dû aux moqueries sur son nom subies dans son enfance, mais pas n’importe quel gros bourrin. Ce brave type et son équipage renégat constituait il y a quelques années la cerise sur le gâteau en caviar de l’élite des commandos : Dead Echo. Cette belle existence d’assassins prenant fin lorsque nos petits amis s’aperçurent que leurs cibles étaient composées à 100% de civils innocents et à 0% de dangereux terroristes. Inutile de vous dire que le général qui leur a fait à l’envers a gagné le droit à une chasse à l’homme rien que pour lui. Petit veinard va !

À la suite de certains évènements impliquant une bonne dose d’alcool, un dictionnaire d’ornithologie et des décisions aussi inconsidérées que suicidaires, Hunt se retrouve sur une planète quelque peu hostile en compagnie de son pote Ishi. Et les voilà partis pour une randonnée improvisée à la recherche d’un moyen de se casser vite fait de ce trou pourri.

Et Brian Joubert rencontra Jérome Le Banner

Bien sûr, avec un pitch pareil vous imaginez bien que nos deux naufragés de l’espace ne vont pas la jouer infiltration. Bulletstorm est un jeu viril dans le sens où il cache un petite perle de finesse sous une épaisse carapace de bourrinage décérébré. Ici on avance, on nettoie la zone et on continue. Pas de système de couverture, pas de saut, les subtilités sont réservées au coeur du gameplay : l’élimination de tout ce qui bouge. Chaque mort vous rapporte des points, échangeables contre des munitions et de nouvelles armes, points dont le nombre dépend directement de votre technique. Pour maximiser vos revenus vous devrez réussir des skillshots. Au nombre de 135, ils correspondent en quelque sorte à des figures imposées, allant du plus simple «projetez un ennemi dans le vide» au plus alambiqué «faites exploser un ennemi dans les airs pour tuer deux autres ennemis en l’air». Chaque arme et amélioration bénéficie de ses propres skillshots, auxquels il faut ajouter les skillshots environnementaux et contextuels. Au final cela permet une certaine variété dans le gameplay en renouvelant régulièrement le défi proposé.

Cette spécificité du jeu de PCF (Robert Hue represent) ne parlera pas à tout le monde. Ceux-là seront très certainement déçus par Bulletstorm, du moins si ils doivent le payer au prix fort, vu que le jeu est relativement limité sans cette dimension scoring : un solo old school de 8h bien linéaire, un mode multi anecdotique, c’est léger.
Le multi, parlons en. Enfin, vite fait vu qu’il n’y a pas grand chose à dire malheureusement. Premier mode «multi», le mode Echo vous propose de terminer un passage de la campagne solo le plus rapidement et en marquant le plus de points possible. En coop ? En face à face ? Rien de tout ça, c’est du solo dont l’excuse est de comparer vos scores avec vos amis via le Live… Bien joué les gars, on a failli marcher ! Le mode Anarchy n’est lui pas une arnaque. Il consiste à affronter des vagues successives d’ennemis par équipe en essayant d’obtenir un score suffisant pour débloquer la vague suivante. Tout ça n’est évidemment pas jouable en local, ça serait trop simple. Honnêtement, je ne comprend pas pourquoi le multi a été tant négligé. Ok, Bulletstorm ne se prête pas forcément très bien au deathmatch classique mais il y avait de la place pour proposer quelque chose sortant un peu des sentiers battus. Ou au moins intégrer un mode coop bordel !

Le multi est foireux, le solo est linéaire et pas bien long, et pourtant je me suis éclaté

Bulletstorm est un super défouloir, qui m’a renvoyé quelques années en arrière avec son humour potache et ses armes délirantes, une sorte de fils spirituel de Duke Nukem et Serious Sam en quelque sorte. L’action est intense et le jeu ne se prend jamais au sérieux, et ça fait du bien ! De plus, si le scénario est assez classique dans le registre de la vengeance, le déroulement de l’histoire m’a heureusement surpris. Mention spéciale pour la justification du système de skillshots.En même temps, j’adore les nanars 😀 Plus sérieusement, un jeu qui cite La Cité de la Peur est forcément un grand jeu !

Autre bon point pour le jeu de People Can Fly, la variété des décors et des situations. Ne vous fiez pas au premier chapitre, très très peu inspiré, la suite de l’aventure en a sous la pédale. Ville balnéaire, mégalopole, souterrains, marina, Gray et Itchi vont voir du pays et trouver de quoi s’occuper. J’ai eu un gros coup de cœur pour le parc d’attractions, où vous allez pouvoir vous essayer à des gameplays godzillesques !

J’ai également beaucoup apprécié le style graphique massif, démesuré et très coloré. Ça change agréablement des titres marron-gris réalisto-tristouilles surepresentés dans les rayonnages de nos crémeries. En plus, c’est beau (si on ne regarde pas les bâtiments du dernier plan avec le zoom du fusil de précision en tout cas…). Le reste de la technique est dans la moyenne haute malgré quelques bugs de collision un peu relou mais pas trop problématique vu la fréquence des checkpoints.

La polémique

Le jeu vidéo incite au viol. Si si c’est vrai, ils l’ont dit à la télé ! Voici la dernière trouvaille des anti-jeu vidéo, en l’occurrence le très racoleur Fox News, pour faire le buzz. Et c’est Bulletstorm qui se retrouve en première ligne à cause de sa violence très graphique et de ses sous-entendus sexuels. Inutile de vous dire que tout ceci n’est qu’une vaste fumisterie ! Le jeu est destiné aux adultes, il évolue parfois dans un registre un peu grivois certes mais il ne contient pas le dixième de la vulgarité d’un spectacle de Bigard…

Pour continuer la discussion sur le sujet je vous invite à rendre une petite visite à notre camarade Steph sur Filaire.

People Could Fly

Que le concept vous intrigue ou vous rebute, Bulletstorm mérite qu’on lui laisse une chance. Une référence sûrement pas, un jeu culte c’est pas la peine d’y penser, mais il remplit le contrat de tout jeu qui se respecte : faire prendre du bon temps.

TAGS : bulletstorm, epic, fps, pc, people can fly, ps3, test, xbox
Djou 17 mars 2011
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