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The Legend of Zelda

Djou
Mis à jour le 13 septembre 2011
Par Djou Publié le 13 septembre 2011
10 minutes de lecture
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Le rythme de parution en baisse ? Zelda ! Les pauses jeux vidéo au boulot ? Zelda ! Les cernes sous les yeux ? Zelda !

Sur le haut de ma pile de jeux à faire : Resistance 3, Deus Ex Human Revolution, Zelda Ocarina of Time 3DS. Et pourtant c’est un autre jeu qui accapare tout mon temps libre : le tout premier Zelda, sorti sur la NES de Nintendo en 1986. Je redécouvre ce chef-d’œuvre sur la Virtual Console de la 3DS grâce au programme des Ambassadeurs dont je vous ai parlé il y a quelques jours, et je n’en décroche plus ! Il fallait que j’explore avec vous les raisons de cette addiction passagère.

La madeleine de Proust

Ce Zelda est pour moi plus qu’un jeu. C’est les weekends dans la maison de mon enfance, c’est les visites au magasin de jeux vidéo de ma ville natale avec mes parents, c’est le début d’une aventure et d’une passion qui courent encore aujourd’hui. J’ai de supers souvenirs avec de nombreux jeux sur cette console : les Mario, Duck Hunt, Off Road, Super Spike V-Ball, Tortues Ninjas, Dragon Ball, Bayou Billy… Je vous épargne le reste de la liste, ce n’est pas important. L’important c’est que cette cartouche dorée que je louais (sic) sans cesse est sans doute une de mes expériences les plus personnelles, une des fondations de mon monde intérieur. Plus qu’un souvenir, un symbole.

Bien sûr, si je n’avais pas passé des heures à jouer à ce Zelda il y a presque 20 ans, sa redécouverte aurait sûrement eu moins d’effet sur mon petit cœur de gamer. Quoique…

 

Un classique indémodable

Avant d’être une relique de mon enfance, Zelda est surtout un immense jeu d’aventure.

Je ne vais pas rappeler les principes et les mécanismes qui ont fait de cette licence une légende du jeu vidéo, vous avez tous dû vous frotter à l’un ou l’autre des épisodes. Et ce qui frappe en jouant à ce premier Zelda, c’est que tout était déjà là. Du gameplay au level design en passant par l’ambiance sonore et le bestiaire, le degré d’aboutissement du concept est absolument stupéfiant. Conséquence directe de cette perfection précoce, le titre n’a pas pris une ride. Ça ne veut pas dire qu’il ne déstabilisera pas les gamers qui n’ont pas connu cet ère du jeu vidéo.

Autre époque, autre mœurs

Plusieurs éléments typiques de cette génération de jeux risquent en effet de désarçonner les débutants, les ignorants, les béotiens.

Tout d’abord, c’est l’absence quasi totale de narration qui saute aux yeux. L’aventure débute sans introduction, pas même une ligne de texte, et vous devez vous lancer sans aucune idée de ce que vous devez faire. Un peu brutal quand on est habitué à une génération de jeux où la première heure se partage entre cinématiques et tutorial ! Le reste du jeu maintient le mystère en restant tout aussi avare en infos. Je vais peut-être vous donner l’impression de me raccrocher aux branches, mais cette absence de contexte est rafraîchissante. Si aujourd’hui on aura obligatoirement tendance à se raccrocher à ce qu’on connaît des autres épisodes de la série, à l’époque on était totalement libre d’imaginer ce qu’on voulait. On est loin des films interactifs que plébiscitent les joueurs d’aujourd’hui.

Cet antagonisme est encore renforcé par la difficulté du jeu. Bien sûr, ce Zelda ne demande pas un skill de PGM (d’autant plus que le gameplay est un modèle du genre). Par contre, attendez vous à tourner en rond pendant des heures à la recherche d’un recoin inexploré ou d’un item bloquant votre progression. Vous avez refait la map 20 fois et vous vous heurtez toujours au même problème ? Recommencez, vous êtes passé à côté d’un truc. Vous êtes certains d’avoir trouvé tous les secrets de chaque donjon ? D’avoir récupéré tous les objets et d’avoir compris à quoi ils servent ? Même dans la boutique secrète avec les items hors de prix ? Ne vous attendez pas à ce que le jeu vous montre la voie, il va falloir TOUT tenter, au cas où ! Oubliez les fissures indiquant les murs fragiles, les marques au sol et ne faites même pas confiance aux cartes des donjons ! Pour être tout à fait honnête, le jeu vous offre quelques indices par l’intermédiaire de PNJ planqués dans des grottes. Mais encore une fois, ne vous attendez pas à grand chose et optez pour la solution radicale : tout péter.

Vous l’aurez compris, dans ce Zelda vous êtes livrés à vous-mêmes. Et c’est d’autant plus vrai que l’aventure se déroule dans un monde totalement ouvert. Si quelques passages sont conditionnés par l’obtention d’un item particulier, vous avez largement de quoi vous perdre et de vous retrouver en slip dans un des derniers donjons du jeu. A vous de savoir quand renoncer !

Petit détail amusant pour finir, qui illustre bien l’époque à laquelle est sortie le jeu : le compteur de vies. Votre sauvegarde comptabilise chaque mort et l’affiche sous votre sauvegarde, comme une sorte de highscore à l’envers (un lowscore ?). Libre à vous de tenter de terminer le jeu en une vie, mais croyez moi, vous allez en chier ! Et d’ailleurs si vous ne me croyez pas, sachez que Eiji Aonuma, en charge des Zelda depuis la N64, a avoué récemment n’avoir jamais réussi à en venir à bout 🙂

Ces spécificités venues tout droit du fin fond de l’âge farouche (des années 90 quoi) ne sont pas du tout un handicap pour le jeu, par contre Big N aurait pu se donner un peu plus de mal pour améliorer le portage de ce titre mythique.

Une adaptation a minima

Si je me fous de l’absence de contenu supplémentaire dans le jeu ou encore de la non-compatibilité 3D (comme ça avait été fait pour Excite Bike), je suis par contre passablement déçu que Nintendo se contente d’émuler un jeu vieux de 20 ans.

A l’époque, on pouvait comprendre que la présence de 20 sprites à l’écran fassent ramer la console, mais aujourd’hui c’est tout simplement ridicule. C’est une habitude chez Big N en plus, vu que la version 3DS de Zelda Ocarina Of Time conserve elle aussi une partie des limitations techniques de la version originale. Officiellement, ce serait un choix délibéré afin d’offrir une expérience de jeu au plus près de l’originale. Mais bien sûr… Heureusement, le jeu était déjà bien fini à l’époque donc le problème ne se pose qu’à deux ou trois endroits du jeu et ne gâche pas le plaisir. C’est tout de même dommage de ne pas avoir profité du portage pour améliorer encore ce jeu presque parfait.

J’aurai également apprécié que Nintendo en profite pour adapter l’ergonomie de ce Zelda aux possibilités du XXIè siècle. Car je vous parle d’un temps où le bouton Select servait encore à sélectionner ! Sans mes souvenirs de l’époque, je ne suis pas sûr que j’aurai réussi à déplacer le curseur à l’écran de création de partie ! Et puis seriously, la manette de l’époque avait 2 boutons, ok, mais la 3 DS en a 6 bordel ! Alors pourquoi se limiter à un objet assignable et ne pas avoir adopter le système des Zelda récents ? Et afficher l’inventaire sur l’écran tactile, c’est trop demander aussi ? Je devrais déjà être content qu’on puisse jouer au stick ! On me répondra sûrement que c’est normal, que la Virtual Console ne fait qu’émuler des roms, mais ça fait tout de même un peu cheap de la part d’un Big N qui est sensé se rattraper auprès des early adopters de la 3DS.

Illustration d’Aled Lewis

Quelques critiques d’un vieux joueur bougon ne doivent pas vous empêcher de vous jeter sur ce jeu légendaire ! Ressortez-le du grenier, achetez-le, émulez-le, peu importe. Ce qui compte, c’est que vous vous confrontiez à ce monument du jeu vidéo. D’ailleurs moi j’y retourne !

 

TAGS : 3DS, ambassadeurs, jeu video, nes, retrogaming, test, virtual console, zelda
Djou 13 septembre 2011
1 Commentaire
  • Joa dit :
    13 septembre 2011 à 21h40

    Ce que j’aime chez toi c’est ta passion. Les passionnés ne peuvent se cacher 😉 ils sont démasqués direk et ça fait du bien !

    Répondre

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