Enfin. Le lockout (grève des joueurs) NBA s’achève, et tout les amateurs de basket vont à nouveau pouvoir rêver et en prendre plein les yeux devant les meilleurs joueurs de la planète. L’occasion idéale pour ressortir du placard NBA2K12, le dernier opus de la série mythique de 2K Games.
Que dire que je n’ai déjà dit à propos de la série des NBA2K ? Ceux qui lisent régulièrement le blog savent surement que je vénère cette série depuis plus de 3 ans maintenant, et que NBA2K11 était pour moi le meilleur jeu de sport de l’histoire, tous sports confondus. Et pourtant, je ne vous ai pas encore parlé de NBA2K12, près de deux mois après sa sortie. La fin d’une histoire d’amour ?
Fichu lockout!
Chaque jeu de sport m’a toujours permis de me projeter, de m’imaginer sur un terrain. Moi le piètre sportif amateur, je prends plaisir à m’imaginer dribler comme Messi, frapper comme Nadal ou shooter comme Ray Allen. Mon plaisir de jeu va de pair avec l’actualité sportive, et bien souvent je tente de réécrire l’histoire du moment pad en main.
Dans ces conditions, difficile d’aimer un jeu de sport quand le dit sport vous dégoute. Et le lockout NBA ne m’a apporté que du dégout en voyant ces patrons milliardaires et ces joueurs millionnaires se battre pour quelques dollars de plus, sans se soucier un seul instant de tous les employés smicards qui vivent directement ou indirectement de la NBA et qui risquaient de perdre leur emploi, leur maison, leur vie…
I will survive
Fort heureusement, les plus horribles bêtises égoïstes ont elle aussi une fin, et le lockout NBA n’est plus qu’un vilain souvenir amère. L’heure est au retour au jeu, et je peux donc à nouveau parler de NBA2K12 sans peur d’être aveuglé par la colère engendré par la grève. Et franchement, il aurait été dommage de passer à coté.
Car fin du suspense, NBA2K12 est une merveille, un monument, un indispensable à tout fan de basket. Sans révolutionner son prédécesseur, l’opus 2012 amène son lot de nouveautés. Sans chambouler le gameplay, 2K Sports a réussi à le rendre encore plus riche en modifiant le jeu dans la raquette et en améliorant encore les mouvements possibles pad en main. Bien aidé par un excellent centre d’entrainement/didacticiel (quel plaisir de suivre des leçons dirigées par Jordan, Bird ou Olajuwon…), les feintes et autres crossovers n’ont jamais été aussi fluides. Un régal.
A n’en plus finir…
Déjà monstrueux de richesse, le mode « My Player » (qui m’occupe 90% du temps) a été légèrement remanié pour permettre une immersion encore plus grande. A vous de gérer la carrière de votre poulain, de la draft jusqu’au hall of fame, en gravant un à un les échelons sportifs sans oublier de soigner votre image. Attention, ce mode de jeu est tellement addictif qu’il risque de gâcher vos nuits durant de loooongues semaines. D’autant que ce mode est désormais jouable avec n’importe quel joueur NBA. Vous êtes fan de Nicolas Batum ? Et bien prenez donc sa carrière en main!
Comme si les journées faisaient 36h, NBA2K12 enrichit également le mode « Légendes ». Là ou l’opus précédent vous permettait de revivre les grandes heures de Jordan, NBA2K12 permet d’incarner 15 des plus grandes stars de l’histoire, dans les conditions d’époque. Jouer avec les Celtics du géant Bill Russel dans une retransmission en noir et blanc, avec les règles de l’époque (pas de tir à 3 pts) est une expérience unique qui ne se refuse pas. Faire affronter ces mêmes Celtics et les Bulls de 1993 non plus.
Je m’arrête là, je pense que le message est suffisamment clair. NBA2K12 est une tuerie qui mérite de trôner dans toutes les ludothèques. Un jeu référence, riche et immersif, à la durée de vie quasi-illimité. Un… non j’arrête, je retourne y jouer, la NBA m’a vraiment trop manquée!
Ma note : 9.5/10
Jeu disponible sur PS3, Xbox360, Wii, PC, PS2, PSP, iPhone. Version testée : Xbox 360. Merci à 2K Games pour l’envoi d’une version de test.
Prix : Environ 50€.