Que c’est difficile d’accepter une défaite, de capituler, de se résigner. Hier encore, mon esprit virevoltait, s’enthousiasmant à chaque idée nouvelle, rêvant sans cesse à de nouveaux projets. Hier encore, bien qu’absorbé par la vie de tous les jours, je me rassurais comme je le pouvais avec un incontournable « j’ai encore le temps » lorsque je me sentais obligé de remettre quelque chose au lendemain. J’ai encore le temps, mais jusqu’à quand ?
Aujourd’hui, je commence à réaliser que si le temps a manqué hier, il manquera encore plus demain. Si l’on en revient, encore, aux jeux vidéo, je prends conscience que certains titres qui attendent depuis des mois sur mon étagère ne passeront sans doute jamais entre mes mains.
Mais bien pire que ça, j’assiste impuissant au renoncement de certains projets, pourtant prometteurs et intéressants, mais trop chronophages ou trop risqués. Comme une impression que le cours de ma vie est désormais tracé, et que je suis assis dans le train en regardant d’autres chemins que je n’aurais jamais le temps ou le courage de prendre.
Déjà ces lents, ces tranquilles naufrages
Déjà ces cages qu’on attendait pas
Déjà ces discrets manques de courage
Tout ce qu’on ne sera jamais, déjà
En passant / Jean-Jacques Goldman.
J’ai presque eut cru à un moment que tu allais enfin reconnaitre qu’il serait bien mieux pour toi de vendre certains jeux ! Aller ca sera pour ton prochain article 🙂
Haha, non je n’en suis pas encore là. Comme quoi, j’ai toujours un peu d’espoir en fait! 😀
Hihi oui effectivement mais bon je te dis ca sera pour le prochain article 😉 … tu va bien finir par en avoir marre de faire la poussière sur des blisters 😉