ALERTE ! ALERTE ! Il y a un nouveau jeu sur PS Vita ! Je vous jure que c’est vrai, «j’l’ai vu, j’l’ai vraiment vu !».
New Little King’s Story, fils de
NLKS est la suite de Little King’s Story, une des nombreuses bonnes surprises de la Wii sortie en 2009 . Le jeu de Konami est une sorte de Pikmin-like vous mettant dans la peau d’un (Petit) Roi menant ses citoyens de quête en quête aux quatre coins d’un royaume tout choupinou.
La console portable de Sony a été choisie comme écrin à cette nouvelle aventure. Après un très sympathique Little Big Planet, la Vita enchaînerait-elle un second bon jeu en moins d’un mois ?
Qui veut la peau de mon Crew ?
Sous ses airs de kawai machine, New Little King’s Story est ghetto, New Little King’s Story est gangsta.
C’est l’histoire de King Corobo, un petit caïd qui s’est fait donné par un certain Cauchemar. Il lui a tout pris : sa baraque, sa maille, sa caisse et surtout ses meufs. Corobo, bien vénère, regroupe quelques potes et décide de fonceder tout le monde pour se venger et pour retrouver sa place de boss dans le game.
Il déboite toutes les baltringues qui lui ont manqué de respect, il fait grossir son gang, il contrôle son territoire, il se diversifie dans le racket, le recel, le trafic d’armes, etc. C’est Scarface le mec, c’est Tony Montana ! Il est tellement high qu’il a l’impression de se battre contre des champignons géants et des vaches sataniques ! Mais c’est King Corobo t’as vu, alors il a toutes les meufs et il se fait construire une villa de ouf avec jacuzzi et table de ping-pong.
Et King Corobo c’est moi.
Le Roi, c’est moi
C’est moi le boss, le parrain, le padre, le leader maximo ! Du coup je fais ce que je veux et je vous emmerde.
Comme Kadhafi, il n’y a que des femmes dans ma garde personnelle. Mais vous pouvez oublier les Amazones en treillis, chez moi c’est string à plumes et arc à fleurs pour tout le monde. SWAG
Et ouai dans mon royaume c’est nimp à tous les étages ! On se promène déguisé en panda, on passe des lois obligeant les citoyens à tous se foutre en maillot, on voyage en canon et le LSD coule à flot. C’est un joyeux bordel mais je dois vous dire qu’au fond on s’y fait un peu chier. La faute à l’univers japoniais totalement édulcoré, à des personnages creux et surtout à un gameplay limité.
Dans les faits, on compose une garde royale en formant les citoyens à divers métiers, on les équipe avec le loot des missions précédentes et on repart mettre un groupe de monstres à l’amende. C’est sympa les premières heures ! Puis ça devient quand même très répétitif. J’ai lu certains tests qui parlent de combats tactiques, de gestion de formations et autre subtilités de ce genre mais ça ne correspond pas à mon expérience personnelle. J’en suis à presque 15 heures de jeu et la seule tactique que j’ai eu besoin d’utiliser c’est de bourriner en envoyant indifféremment toutes mes troupes à l’assaut. En faisant les missions dans l’ordre de difficulté ça passe tout seul. Si les prochaines heures me font mentir je compléterais ce billet avec plaisir mais je n’y crois pas trop.
Le Roi Heenok
Comme le gangster gentleman de la Rive Sud, New Little King’s Story est amusant au premier abord. Comme ta sœur, on aime bien passer quelques heures dessus de temps en temps. Mais malheureusement le jeu de Konami est pénalisé par un univers cucul, une écriture sans intérêt, une grande répétitivité et une technique loin d’être irréprochable (une caméra foireuse et des baisses de frame rate notamment). Si vous n’êtes pas trop exigeants, pourquoi pas…