Il y a 3 ans je me trouvais à quelques dizaines de mètres pour couvrir le lancement de Call Of Duty Modern Warfare 2, c’était mon premier event en tant que blogueur. Ce soir je suis retourné sur les Champs Élysées pour assister au lancement de Call Of Duty Black Ops 2. La vie est un éternel recommencement.
Pour ceux intéressé par un petit voyage dans le temps, vous pouvez toujours lire mon récit de la soirée de lancement de Call Of Duty Modern Warfare 2.
Même avenue, même froid polaire, même foule venue attendre pendant des heures la chance de se procurer le jeu tant convoité quelques heures avant sa sortie officielle. Même scène surréaliste de ces dizaines de personnes piaffant d’impatience alors que le jeu est vendu depuis plusieurs jours par la grande enseigne concurrente à quelques mètres de là. Pourquoi ? La folie Call Of Duty ne s’explique pas et elle ne se discute pas. Ces gens font écho à ceux qui ont fait 6 heures de queue à la Paris Games Week pour jouer quelques minutes à CoD Black Ops 2 alors qu’il sortait 10 jours plus tard. Quand on aime on ne compte pas.
En fait j’ai un peu romancé en comparant ces deux soirées. Hier il faisait moins froid qu’il y a 3 ans, et il y avait surtout moins de fans qu’il y a 3 ans.
Le lieu de la soirée est certes bien plus grand que celui de la dernière fois mais ce n’est pas qu’une image quand je vous dis que le Virgin des Champs-Élysées sonnait creux. Habitué des similis émeutes lors d’événements similaires, le grand magasin s’est rapidement vidé des quelques dizaines de courageux venus acheter CoD BO2 et le duo Bertrand Amar – Alex Goude a dû s’employer pour meubler devant des étalages pleins à craquer. L’événement avait pourtant tout pour attirer les joueurs : des goodies pour tous et mêmes des gros lots (télé 3D, éditions collectors,…) pour les plus chanceux, des stands de maquillage pour transformer les joueurs en zombies, des t-shirts personnalisés, une séance de dédicace, et un horaire pas trop tardif. Il manquait une seule chose : une vraie exclusivité. Certaines enseignes indélicates, pour ne pas dire toutes les enseignes, ont en effet mis le jeu en vente dès jeudi sans respecter la date de sortie officielle. Forcément ça réduit drastiquement le nombre de personnes susceptibles de venir investir quelques heures dans un tel évènement.
Dans ces conditions on pourrait carrément remettre en cause l’intérêt de ce genre de soirées mais on a passé l’âge de croire aux contes de fées : la soirée de lancement de Call Of Duty Black Ops 2 sera sans doute un gros succès de communication.
Black Ops 2 VIP
Car si le magasin était loin de l’affluence record, le cocktail réservé à la presse et aux invités affichait lui une densité de personnes au mètre carré proche de celle de la ligne 13 à l’heure de pointe.
L’humble blogueur que je suis s’est retrouvé entouré d’une bonne partie de la presse papier, web et télé de France (la Navarre n’a pas pu venir) et vu le nombre de vidéos et d’interviews que j’ai vu se tourner vous devriez déjà être submergés d’images à l’heure où vous lirez ces lignes. Entre les médaillés français des JO de Londres, les joueurs du PSG, les acteurs et les gens que j’étais visiblement sensé connaitre mais dont je n’ai aucune idée de l’identité, Activision avait rassemblé une belle brochette de peoples susceptibles de faire parler de l’évènement.
Pour éviter toute méprise je précise que je ne critique absolument pas cette démarche. Je trouve même ce phénomène très intéressant. Voir comment un jeu vidéo essaie de dépasser son statut et de faire parler de lui en dehors du Landerneau vidéoludique devrait faire naitre des réflexions chez tous les gamers. En fin de compte cette soirée fait parfaitement écho au teaser sorti il y a quelques semaines avec sa brochette de stars « traditionnelles » et de personnalités plus exotiques.
Bon avec tout ça j’ai manqué l’occasion de demander à Clément Chantôme ce que ça faisait de me rencontrer en chair et en os (je me doute que c’est impressionnant), de dire à Tunisiano de feu Sniper que mon moi de 16 ans « aime beaucoup ce que vous faites », de dire à Vincent Pérez que c’est dommage d’avoir arrêté le cinéma après le Pacte des Loups et de demander à Virgine Ledoyen ce que ça lui faisait que la plus grosse production à laquelle elle ait participé soit un jeu vidéo. Silly me.
Et le jeu dans tout ça ?
Forcément ce genre de soirées ne se prête pas vraiment à la découverte d’un jeu mais Activision a joué les Père Noël et je pourrais bientôt vous donner mon avis sur LE blockbuster de cette fin d’année !