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Silent Hill Book of Memories

Djou
Mis à jour le 25 novembre 2012
Par Djou Publié le 25 novembre 2012
8 minutes de lecture
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La célèbre licence de survival horror de Konami fait une première incursion sur PS Vita en délaissant son style historique pour s’aventurer du côté du hack n’ slash. Pour le meilleur ? Ou pour le pire…

Escale à Nanarland

Premier choc, Silent Hill Book of Memories assume un scénario de série Z.

« Ding dong c’est le facteur, j’ai un grimoire ostensiblement maléfique pour vous. Signez là, merci. Bonne lecture ! » Le facteur qui vient jusqu’à votre porte, vous avouerez qu’on nage déjà en plein délire. Le troll est facile je sais, et puis je suis de mauvaise foi vu que mon facteur fait très bien son boulot. Bref, reprenons.

Un étrange bouquin, visiblement publié dans la même collection que le Nécronomicon, racontant avec exactitude les moindres details de votre petite vie de loser atterrit donc miraculeusement dans vos mains. Votre premier réflexe, puisque bien sûr il n’y aucune raison de faire une crise de panique, est d’en modifier quelques pages pour voir ce qui se passe, pour le fun.

Vous voilà projeté dans un cauchemar labyrinthique où tout le monde veut votre peau, bien joué.

Pour les incrédules je confirme que c’est bien le pitch de ce Silent Hill et pas celui d’un nanar de deuxième partie de soirée sur la TNT. Histoire de crédibiliser encore un peu l’aventure, la création de personnage vous laisse façonner un avatar à votre image, à condition de coller aux clichés des teenage movies américains. Me voilà donc parti pour une folle épopée sous les traits (je cite) d’un rat de bibliothèque avec une coupe goth platine.

Ce genre d’entrée en matière peut légitimement faire craindre le pire mais j’aime ce parfum de grand n’importe quoi et arrivé là j’étais plutôt impatient de découvrir le délire des développeurs. Je n’aurais pas dû.

L’ambiance ne se prolonge absolument pas dans les phases de gameplay puisqu’à part quelques feuillets ésotériques et quelques enregistrements lacunaires rien ne relie le monde où se déroule l’action et celui où progresse l’histoire. C’est simple, on dirait un 2 en 1 à la Godfrey Ho où 2 équipes distinctes ont bossé sur le projet et bricolé 2 ou 3 détails pour ficeler le tout.

C’est moi ou en s’emmerde ?

Chaque niveau est construit sur le même modèle. Vous allez traverser des dizaines de pièces remplies de monstres et de pièges, y trouver du stuff et des clés, et continuer jusqu’à avoir résolu les x puzzles vous séparant de l’énigme bloquant la fin du niveau. Enfin, « puzzles » et « énigme » c’est pour reprendre le vocabulaire du jeu parce que dans les faits pas besoin de se creuser la tête. Dans le premier cas il s’agit bêtement de détruire tous les ennemis de la salle et dans le second de résoudre un puzzle trivial vous demandant en général de classer des items par taille ou par couleur…

La partie exploration se résume à parcourir méthodiquement chaque salle et dès la moitié du jeu à croiser les doigts pour trouver rapidement l’unique salle de sauvegarde du niveau. En effet, la difficulté augmente bien plus vite que les caractéristiques de votre personnage et il faut s’attendre à mourir souvent puis à se retaper plusieurs dizaines de minutes de progression à chaque fois. La seule solution pour vous en sortir sera de grinder les premiers niveaux et de vous farder des aller-retours incessants vers la boutique pour vendre le maigre contenu de votre sac à dos. Il est également possible de la jouer kamikaze : on sauvegarde, on fait une salle puzzle, on sauvegarde, on meurt, on repart avec ses PV au max et sans utiliser de kits de soins, tadam !

Votre inventaire est limité par la taille de votre besace dont l’upgrade devra être l’objectif prioritaire si vous comptez vous frotter à ce Silent Hill Book of Memories. Si c’est une bonne idée pour renforcer l’ambiance et la tension, c’est rendu ultra frustrant par l’ajout de la gestion de l’usure des armes qui vous forcera à vous séparer de vos meilleurs atouts faute de pouvoir les réparer et/ou les stocker. On pourrait aussi imaginer gérer ses armes avec parcimonie sauf que les combats consistent exclusivement à frapper ad nauseam et sans réfléchir les vagues d’ennemis qui se présentent à vous. Ces ennemis, issus de la licence Silent Hill, sont dotés d’une IA à la ramasse les poussant parfois à se battre entre eux ou à tourner en rond au milieu de la pièce. Mais le plus gênant c’est sans doute le caractère totalement injuste des combats. Certains ennemis font systématiquement tomber vos armes pendant que d’autres vous jettent au sol en un coup, et comme ils sont souvent en groupe vous n’avez qu’à tranquillement attendre la mort le cul par terre. C’est ultra frustrant mais ce n’est rien comparé aux pièges invisibles qui transforment le jeu en véritable roulette russe. Je ne vous en citerai qu’un : celui qui vous fait tomber à 0 point de vie et donc one shotable par n’importe quel ennemi pendant plusieurs longues secondes.

Le jeu est doté d’autres fioritures comme un système d’amulettes boostant vos capacités ou des pouvoirs à déclencher en récoltant les fluides corporels de certains monstres (sans déconner) mais franchement c’est accessoire vu comment les bonnes idées sont ensevelies sous leur mauvaise mise en œuvre.

Pour être complet je signale que le jeu dispose d’un mode multi, du coop semble-t-il, mais que je n’ai jamais réussi à rejoindre une partie…

Silent Hill Book of Memories, le livre dont vous ne voulez pas être le héros

Pour résumer, Silent Hill Book of Memories c’est une histoire perchée, découplée de l’action qu’elle est supposée justifier, un level design frustrant et sans imagination, un gameplay inutilement exigeant et une difficulté mal dosée.

Le pire c’est que la ludothèque de la PS Vita fait tellement de peine que ce jeu reste une option pour les fans du genre…

TAGS : book of memories, Dungeon-crawler, hack n slash, jeu video, konami, PS Vita, silent hill, survival horror, test
Djou 25 novembre 2012
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