Un scientifique strasbourgeois, le Professeur Hans Capragluckstein, passionné de chèvres et d’équitation a trouvé une idée géniale un beau soir de printemps. De la même façon que Newton inventa le concept de gravité en voyant tomber une pomme d’un arbre, M. Capragluckstein eu l’idée lumineuse de créer un animal mi chèvre mi cheval en voyant naître un chevreau dans une étable où dormais aussi un cheval. Ce croisement pourrait être particulièrement intéressant dans la discipline du saut d’obstacle vu la grande capacité de saut des chèvres.
Des années de patience et d’expérimentation
C’est après plusieurs années de recherches et de sélections que M. Capragluckstein trouva la bonne chèvre et le bon étalon pour se prêter à l’expérience. En effet il était impensable de prendre n’importe quelle chèvre pour tenter cet accouplement… Il fallait une chèvre suffisamment grande pour supporter un poulain dans son ventre ! Il s’est donc associé avec de nombreux agriculteurs pour sélectionner les plus grands spécimens de chèvre possible. Grâce à ses connaissances professionnelles (il travaille dans l’analyse chromatique des composants radioactifs dégénérés) il a eu aussi la possibilité d’importer des chèvres ukrainiennes de la région de Tchernobyl réputées pour leur taille particulièrement imposante.
Après de multiples croisement entre ces chèvres il a réussi à obtenir une chèvre avoisinant les 1m35 au garrot soit l’équivalent d’un petit cheval. L’expérience de croisement chèvre/cheval peut donc s’opérer.
Une naissance plus qu’attendue
L’idée n’étant pas d’obtenir un animal très haut mais plutôt athlétique et pouvant sauter haut, un étalon Poney Français de selle a été sélectionné. Le poney des Haras Nationaux Gaillard Agile IV, qui a prouvé déjà plusieurs fois ses qualités de géniteur, a été choisi par le scientifique pour saillir une première chèvre. Celle-ci a malheureusement avorté quelques jours plus tard. Une deuxième chèvre (Réglisse) a eu la chance d’être saillie par l’étalon et n’a pas perdu son petit. Au bout de 8 mois de gestation (plus court que la durée de gestation normale d’un cheval mais aussi plus long que celui d’une chèvre) un petit pouvreau est né. Celui ci, même s’il avait quelques difficultés respiratoires à la naissance, était en bonne santé. Le premier animal de cette espèce a désormais 2 ans.
Mais pourquoi avoir attendu si longtemps avant de révéler au monde entier l’existence de ce petit prodige de science ? Je laisse la parole au professeur :
Je ne pouvais pas parler trop rapidement de cette expérience au niveau mondial. J’ai préféré attendre de voir les premiers résultats et la viabilité des pouvreaux pour communiquer sur ce nouvel animal que j’ai créé. D’ailleurs les capacités de cet animal dépassent largement toute mes attentes. A 2 ans, le beau Sushi Star est capable de sauter en liberté 1m80 alors qu’il ne mesure qu’1m40… C’est dire son potentiel. Nous n’auront pas trop de mal à le dresser je pense. Ma recherche future va s’orienter sur un agrandissement du chevral actuel. Je souhaiterai arriver à une taille d’1m60. D’ailleurs je lance un appel à toutes les personnes intéressées par le projet. Je suis partant pour étudier toutes sortes de propositions pour améliorer l’espèce… Nous avons maintenant une vingtaine de pouvreaux selectionnés qui ont 1 ans. Ceux-ci seront donnés aux écoles d’équitations qui en feront la demande pour des tests grandeurs nature.
D’autres croisements en perspective ?
Lorsque j’ai demandé une interview au professeur Capragluckstein je ne me doutais pas de ce qu’il allait m’annoncer en plus de cette fantastique découverte… En effet, il travaille actuellement sur un nouveau projet de croisement bien plus compliqué : un cheval et un dauphin. Bien que le dauphin soit un animal marin c’est surtout un mammifère ! Si le cheval a pu être croisé avec un zèbre, un âne ou une chèvre il peut tout à fait être croisé avec un dauphin ! Le génie de ce professeur n’a vraiment aucune limite et il doit d’ailleurs commencer très prochainement les premiers tests grandeurs nature. Le parc de Marineland s’est d’ailleurs associé au projet. Reste à savoir comment sera ce nouvel animal. Sera-t-il viable ? aura-t-il des pattes ? des nageoires ? les deux ? vivra-t-il dans l’eau ou pas ?
Toutes ces réponses nous les aurons une fois les expériences menées… Je vous tiendrai au courant dès que j’aurai des informations à vous communiquer !
MDR !! trop bien ton article poisson d’avril ^^
Un poisson d’avril ?! 😉
Merci 🙂 Je suis allée voir ton blog du coup et il est super sympa ! Partage de lien possible de mon coté si tu veux bien…