Le plus badass des X-Men revient sur grand écran toutes griffes dehors dans Wolverine : le Combat de l’Immortel. Critique bien acérée garantie 100% Adamantium !
Wolverine (Hugh Jackman), le personnage le plus emblématique de l’univers des X-Men, est entraîné dans une aventure ultime au cœur du Japon contemporain. Plongé dans un monde qu’il ne connaît pas, il doit faire face au seul ennemi de son envergure, dans une bataille à la vie à la mort. Vulnérable pour la première fois et poussé au bout de ses limites physiques et émotionnelles, Wolverine affrontera non seulement l’acier mortel du samouraï mais aussi les questions liées à sa propre immortalité.
Bestial ou bestiau ?
Vous serez d’accord avec moi si je vous dis que Wolverine se doit d’être « aiguisé comme une lame, pointu comme un couteau, chauffé comme une flamme et puissant comme un fusil d’assaut ».
Dans Wolverine Origins, c’était tout l’inverse et le film a été unanimement critiqué en conséquence. Du coup, comme Hollywood est à l’écoute de son public, Logan est cette fois au top de sa bestialité et de sa puissance… ou pas. Wolverine est un héros torturé et James Mangold (le réalisateur) a décidé de BIEN insister sur cette facette du personnage au détriment du reste. Alors brace yourself, weeping scenes are coming ! Bouhouhou Wolvy fait des cauchemars, bouhouhou il n’aime pas qu’on fasse du mal aux ours, bouhouhou il a peur en avion, bouhouhou les gens sont méchants, bouhouhou c’est dur d’être immortel… Tous ces éléments qui devraient donner de la profondeur au personnage sont ressassés ad nauseam et ont provoqué chez moi un ennui profond. Sérieusement, était-il nécessaire de faire 5 scènes quasi identiques avec Jean Grey ? A ce stade ce n’est plus de l’ambiance, c’est du remplissage. Et le film n’en avait pas besoin puisqu’avec 2h06 au compteur, le Combat de l’Immortel accuse une bonne demie heure de trop.

Le Japon pour les nuls
Le Japon est un pays de contrastes, mêlant haute technologie et traditions millénaires, alliant bord de mer estival et montagnes enneigées. Le Japon est peuplé d’hommes fiers et de femmes fragiles, de samouraïs et de yakuzas, de ninjas et de geishas. Joli concentré de clichés, non ? Et bien le Japon de Wolverine : le Combat de l’Immortel c’est ça. Des yakuzas en perfecto et bandana, des ninjas cachés dans toutes les gouttières, des femmes vulnérables, des cloisons en papier et des tongs en bois,…

Appel aux monteurs de bonne volonté
Si tu aimes Wolverine alors sors toi les doigts et sors le de là ! Le matériau de base est bon malgré les gros défauts du film et avec un peu de bonne volonté et de grosses coupes dans les bobines on peut sauver le Combat de l’Immortel. On garde les combats, un soupçon de psychologie du personnage et l’humour, on n’oublie pas la scène post générique qui prépare l’arrivée de X-men : Days of future past l’été prochain, on emballe le tout et on obtient un film de super héros loin d’être dégueu !
Parce que, oui, il y a quelques scènes qui valent leur pesant de popcorn et ça serait dommage de ne pas en profiter mais que décidément, non, ça ne vaut pas le coup de s’infliger les lourdeurs du film pour en profiter. Et pourtant, et jamais j’aurais cru dire ça un jour, même la 3D est plutôt sympa !