La sortie de la PS4, une semaine après celle de la Xbox One, marque pour les joueurs l’entrée dans cette « next-gen » fantasmée depuis des mois.
A tord ou à raison les joueurs du monde entier – pas tous, j’y reviendrais – s’extasient depuis des jours devant leurs nouveaux joujoux, commentant sur les réseaux sociaux la moindre petite fonctionnalité présente sur leur console. C’est puéril, souvent inutile, mais c’est inévitable. Moi même, j’ai du m’autocensurer pour ne pas twitter à tord et à travers sur les capacités de ma Xbox One flambant neuve.
Car oui, pour moi l’entrée dans la next-gen s’est réalisé via la Xbox One. Oh, ne croyez pas pour autant que j’ai choisi mon camp. Je ne suis pas touchée par cette guerre des consoles, seuls les jeux de qualité m’intéressent, et je sais très bien que la PS4 comme la Xbox One accueillera des titres exclusifs indispensables à ma ludothèque. C’est juste qu’alors que j’avais pré-commandé ma Xbox One, je ne l’ai pas fait pour la PS4. Grossière erreur!
En effet, dès le premier jour de sa commercialisation, la PS4 était introuvable. Une semaine avant, c’était exactement la même chose pour la Xbox One. Et très franchement, cette pénurie organisée me débecte. Je ne peux pas croire un seul instant que des géants industriels de cette envergure ne soient pas capables de répondre à la forte demande de consoles. En revanche, ils ne le souhaitent clairement pas!
Et si on fêtait noël au mois de janvier 2014 ?
Bien sur, une console victime de son succès est un argument marketing indéniable. Mais cette petite guerre d’image est ridicule, et vient pénaliser le consommateur. Oh, je ne m’inquiète pas une seule seconde pour les « hardcore gamers ». Comme je l’ai fait, les joueurs acharnés avaient prévu le coup en pré-commandant la console de leur choix. Je ne m’inquiète pas non plus spécialement pour moi. La Xbox One occupera mes prochaines semaines et j’attendrais sagement que la PS4 soit à nouveau en stock pour me l’offrir à son tour. Mais qu’en est-il des familles ?

Toutes mes pensées accompagnent ces parents, pas forcément très au fait du monde du jeu vidéo, qui voient fleurir sur les listes de noël les PS4 et Xbox One, et qui se retrouveront les bras bien vides au moment de garnir le pied des sapins. A l’heure ou j’écris ces lignes, aucune boutique ne peut s’engager à fournir l’une des deux consoles pour noël. Courage amis parents!