Ce que j’aime dans un voyage, c’est la chance d’avoir le temps de se perdre. Nous avions une idée assez précise de ce que nous souhaitions faire de cette journée, mais le bonheur de la découverte a changé tous nos plans.
L’objectif était d’aller sur l’île artificielle d’Odaiba, sorte de ville nouvelle absolument démente, pour y visiter le musée de Miraikai. Tout avais bien commencé, et nous avons découvert la ligne Yurikamome, tout en extérieur et splendide. Sauf que quelques stations avant notre destination, un bâtiment interpelle Barbara et nous voilà sortis « pour voir ». Nous ne savions pas alors que nous allions y rester 5 heures!
Car les 3 premiers niveaux de ce bâtiment abritent le Sega Joypolis, étrange mélange entre salle d’arcade et parc d’attraction d’intérieur, avec une ambiance incroyable. Se tenait devant nous un rollercoaster/shooter dans lequel Florence a connu quelques sensations fortes (vrille tête en bas), des simulateurs de voiture ou de méchas, des jeux musicaux, des films 4D, un simulateur de Half Pipe… Et bim, 2 heures dans les dents!
Mais quelques étages plus haut, toujours dans le même bâtiment, se tenait un immense LEGO Land. La encore, de quoi y passer des heures avec quelque chose d’un peu plus contemplatif mais de tout aussi chronophage. Une fois notre visite achevée, il était 15 heures (le musée fermant à 16) et nous n’avions pas encore mangé. Piégés.
Nous avons donc décidé de terminer la journée en attaquant notre mission Shopping (car nous souhaitons nous faire plaisir, mais aussi tenter de ramener quelques souvenirs à nos proches) dans le quartier de Shinjuku. La encore, tout est absolument immense et démesuré, avec de la lumière à foison et un volume sonore incroyable. Après une petite promenade dans le quartier, nous avons donc dévalisé un BIC Center, temple des achats hi-tech.
Encore une belle journée, à la découverte d’une autre facette du japon, très matérialiste mais, ne boudons pas notre plaisir, très agréable également. Et même si nous commençons déjà à regretter les choses que nous n’aurons pas le temps de faire il faut nous rendre à l’évidence : il nous est impossible de tout faire en quelques jours, et il nous parait déjà indispensable de revenir au plus vite pour un nouveau séjour japonais.