Onzième journée (déjà) au Japon placée sous le signe de la démesure et du gigantisme. Ou comment se sentir tout petit tout au long de la journée.
Nous avons d’abord visité le marché aux poissons de Tsukiji, tout modestement le plus grand du monde, et c’est peu de dire qu’il est impressionnant. Arrivés un peu tard, nous avons pu nous glisser dans le marché pour grossistes sans se faire virer ni gêner les pécheurs encore en train de travailler. Sur des allées et des allées se dressaient des petits espaces aux caisses de poissons, de coquillages, de crabes… Au passage, je n’avais jamais vu des coquillages aussi gros! Les bulots doivent peser 400g pièce, les huîtres sont 3 fois plus grandes que les « nôtres ». Juste dingue!
Juste à coté du marché aux poissons, des petites ruelles blindées de monde abritent des marchands et des restaurants. L’occasion de retrouver, transformés, les produits issus du marché. En pleine semaine, c’était noir de monde et il a fallu jouer un peu des coudes pour se frayer un passage. Nous avons évidemment voulu manger sur place et, pour la première fois de notre séjour, mauvaise pioche. Petit restaurant un peu cher (comparé aux prix du Japon) et pas exceptionnel. Rien de grave, nous avons tout de même pris des forces pour continuer la journée.
Direction la station « navale » pour prendre un petit bateau en direction de la SkyTree Tower. Et même si le temps couvert nous a découragé de prendre de la hauteur et donc de grimper au sommet de la tour, la petite promenade en bateau a été très agréable. L’occasion de découvrir certains quartiers sous un autre angle.
Second objectif de la journée et non des moindres : Akihabara, LE quartier de l’électronique à Tokyo. Ce quartier, je le fantasme depuis des années. Et sincèrement, c’est encore plus énorme que dans mes rêves les plus fous. Des centaines de boutiques de jeu vidéo, de manga, d’anime, de cosplay et des salles d’arcade incroyables… Mais aussi le coté un peu plus « borderline » du Japon avec des tours entières consacrés aux mangas et aux jeux érotiques, des « aguicheuses » tout les 50m qui tentent de nous attirer dans les Maid Café…
D’immenses centres commerciaux de 8 ou 10 étages côtoient de toutes petites boutiques bien plus anciennes dans lesquelles on peut dénicher de véritables trésors (ahhh, ces Super Famicon à 4500 yens qui me faisaient de l’œil). Et les prix, comme partout au Japon d’ailleurs, sont sans commune mesure avec l’Europe. Nous en avons d’ailleurs bien profité!
Enfin, pour terminer la journée, nous avons cette fois décidé de manger dehors, dans un restaurant juste à coté d’Akihabara. Si nous n’avons pas trouvé vraiment ce que nous cherchions (un restaurant en étage avec une belle vue sur le quartier), nous avons tout de même trouvé notre bonheur dans un restaurant moins touristique mais tout aussi dépaysant. Installé dans un petit box de 8/10 tables, nous avons passé le repas en entendant les rires et les chants d’un box à coté du notre, dans lequel nos voisins japonais semblaient vraiment évacuer la pression. Drôle et étonnant à la fois.
C’est déjà la dernière journée de notre séjour qui se profile, et nous allons tout faire pour qu’elle soit inoubliable, comme toutes les autres!