Bravely Default II, compagnon de route du printemps

Stephane
Par Stephane
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Il y a deux options possibles pour écrire à propos d’un RPG : attendre de l’avoir fini à 100 % pour vous en parler 2 ans après la sortie du jeu ou bien vous faire un petit compte-rendu du début de l’aventure. Après 25 heures de jeu, j’ai déjà quelques petits trucs à vous dire.

Apparu en 2013 sur Nintendo 3DS, Bravely Default s’est vite imposé dans ma shortlist des RPG si chers à mon cœur. Malgré une histoire d’un classicisme absolu, il m’avait bluffé par une beauté visuelle et sonore absolument impeccable sur la petite portable de Nintendo et surtout par son gameplay inventif et profond. Au cours de combats au tour par tour s’appuyant sur une jauge ATB déjà vu auparavant (par exemple dans la série des Final Fantasy), le jeu apportait une richesse supplémentaire avec son système de « Brave » et de « Default ».

Le personnage possède ainsi des PB qu’il peut économiser en passant son tour, ou bien dépenser en accumulant jusqu’à 4 tours d’actions à la suite ! De quoi multiplier la dimension tactique des combats, en permettant de prendre le risque de cramer ses PB dès le début d’un combat, quitte à ne plus rien pouvoir faire les 3 tours suivants et se retrouver à la merci de l’ennemi. Brillant ! Ajoutez à cela un système de classe varié et interchangeable pour les personnages, avec la possibilité de mixer les compétences passives de plusieurs classes différentes et vous obtenez l’un des RPG à la dimension tactique la plus riche auquel j’ai eu la chance de jouer. Au final, ce premier opus a du engloutir pas moins de 150 heures de ma vie.

Le retour du roi …

Sorti fin février, le second opus prends désormais ses aises sur Nintendo Switch, avec une recette quasiment inchangée. On y retrouve le système de combat, les différents jobs en nombre bien plus impressionnants encore, la richesse de l’univers, le farm intensif mais aussi l’histoire d’un classicisme morne à base de héros amnésique, de princesse et de camaraderie indéfectible. Comme une envie de rendre hommage à l’histoire du RPG japonais.

Après mes 25 heures et mes 3 chapitres achevés (sur les 7 que comptent l’histoire principale), je peux déjà conclure que ce nouvel opus a dépoussiéré ma vieille Switch. Avec une direction artistique toujours aussi touchante et malgré l’absence de très grandes nouveautés en terme de gameplay, j’ai l’impression plus qu’agréable d’avoir retrouvé un vieil ami avec lequel je vais faire un petit bout de chemin. Le farm est agréable, la difficulté est au rendez-vous, même en mode « normal », et surtout la possibilité de créer son petit « laboratoire » pour former la composition d’équipe idéale en fonction des classes disponibles est un petit bijou chronophage.

ce vieux monsieur brillant mais rouillé

Pour l’instant, j’aurais juste à lui reprocher quelques quêtes « FedEx » à base d’aller-retour inutiles qui sentent clairement le remplissage et des petits murs de difficulté assez rudes, suivis sans trop savoir de quelques heures bien plus faciles. En revanche, le jeu souffre d’une réalisation technique indigne, avec des chutes de framerate incompréhensibles, quelques débuts de cinématiques qui lagguent méchamment et surtout un aliasing inimaginable en 2021. Je me refuse ainsi à jouer sur la télé 4K du salon tant ces soucis techniques viennent gâcher l’expérience, qui reste beaucoup plus agréable en mode nomade.

Pour finir, un petit conseil à tous ceux qui vont se lancer dans l’aventure : ne négligez pas la toute première classe du jeu (free-lance). D’apparence faible et sans intérêt, elle permet de débloquer un passif vous permettant d’augmenter de manière très significative le farm de vos futures classes. Et elle possède une attaque absolument cheaté avec le coup d’épaule qui ne consomme pas de mana et est d’une efficacité absolument redoutable.

Bravely Default II est disponible sur Nintendo Switch pour environ 45€. Le jeu a été testé à partir d’une version commerciale acheté avec mes sousous.

Par Stephane
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"Papa" de la famille de geeks, ancien président des associations "Virtual Sports" et "Nustrale Gaming", je suis tombé dans la potion magique du jeu vidéo et de la culture geek dès mon plus jeune âge. Je tente de faire partager cette passion sur le net depuis plus de 25 ans.
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